En matière de fermetures administratives de commerces, la direction du commerce de la wilaya de Constantine a frappé très fort durant la première décade du mois de Ramadhan. Elle affiche en effet, sur ce laps de temps, 33 fermetures à caractère préventif, dont 13 à l'encontre de commerçants incriminés dans leur grande majorité pour défaut d'hygiène ou pour mise en vente de produits impropres à la consommation. Ses inspecteurs ont procédé également à la saisie de 4,55 t de denrées alimentaires et produits divers. Ces mesures répressives ont été prises, a-t-on précisé, en parallèle avec l'engagement de poursuites judiciaires, et ce conformément à la législation en vigueur. Les commerçants sanctionnés figurent parmi un lot de 297 contrevenants épinglés par les brigades de la direction du commerce de Constantine ; 59 d'entre eux ont été verbalisés pour défaut d'hygiène (infraction couvrant autant les conditions de conservation que le non-respect des règles d'hygiène préconisées par les textes règlementaires), 23 pour mise en vente de produits impropres à la consommation, 28 pour mise en vente de produits non conformes, 13 pour défauts d'indicateurs de traçabilité et un pour opposition au contrôle. Lors d'un entretien qu'il nous a consacré, le premier responsable du secteur a exprimé, sur ce point précis, une volonté farouche de traquer sans relâche les contrevenants, et pour ce faire, a-t-il tenu à souligner à gros traits, il a mis les bouchées doubles en renforçant sensiblement le nombre de fonctionnaires chargés de traquer les contrevenants, notamment ceux qui mettent en péril la santé du consommateur. Il évoquera à ce sujet l'affaire des citoyens intoxiqués après avoir consommé les produits d'une pâtisserie ayant pignon sur l'une des artères les plus commerçantes de la ville des Ponts. Il reviendra sur les conditions de la fermeture du laboratoire et de la pâtisserie en question. Celle-ci jouissait pourtant d'une bonne réputation qui s'appuyait sur un label de qualité connu et reconnu et qui brillait au fronton de la pâtisserie sur la place de Constantine et bien au delà. Ainsi, son nom faisait autorité, et à ce titre, la fermeture de sa pâtisserie a résonné comme un coup de tonnerre dans toutes les chaumières du Vieux Rocher. Les brigades de la direction ont fait correctement leur travail en mettant le holà à ce commerce, dira-t-il, et cette affaire est à présent traitée au niveau de l'instance judiciaire compétente. Affaire à suivre.