Plusieurs villages de la commune de Naciria ne sont pas encore raccordés au réseau d'assainissement. Parmi ceux-ci, Takhirouant, Imndassen, Chender, Imdiven, Ouled Moussa et quelques quartiers de Taâzibt. A défaut de réseaux d'assainissement, les fosses septiques sont devenues le seul recours des villageois. Résultat : des eaux usées coulent sans discontinuer dans la nature et à proximité des habitations. Une situation qui cause moult désagréments aux habitants et qui reste vecteur de toutes sortes de maladies. Cela sans oublier les risques et les atteintes à l'environnement. « En été, il nous est très difficile de supporter les odeurs nauséabondes se dégageant des fosses septiques et des eaux usées qui coulent à l'air libre à proximité des habitations », déplore Amar, un habitant de Taâzibt, avant de se plaindre des nuées de moustiques qui envahissent les maisons notamment durant les périodes de grande chaleur. Bouassem, un village distant de 4 km du chef-lieu de la ville, vit une situation pas trop différente de celle des villages précités. En effet, la conduite évacuant les eaux usées de l'école Mouloud Feraoun est endommagée à proximité immédiate d'une habitation, depuis des mois, exposant ainsi ses habitants à de sérieuses maladies. A signaler que même le nouveau collège n'échappe pas à cet état de fait. Des eaux usées sortent de sous terre de manière si continuelle que cela dérange énormément le bon déroulement des cours en classe. Il est à préciser que les services concernés ont été à maintes fois contactés pour effectuer les réparations nécessaires mais le problème n'est à ce jour pas résolu. « On est obligé de fermer les fenêtres en cette période de chaleur pour ne pas sentir les puanteurs et les relents tenaces qui s'en dégagent », tempête Karim victime de ce cloaque.