Les habitants de la cité des 54 Logements, dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah, sont toujours dans l'expectative. Ils ne savent plus à quel saint se vouer, suite à la rupture, depuis quelques jours, de la conduite principale d'alimentation en eau potable. En effet, celle-ci vient de céder deux mois après sa réparation, suite à des travaux sur un mur de soutènement entamés par un particulier. Cette situation, explique un habitant, prive les familles du liquide précieux en ce mois de Ramadhan et en cette période de chaleur suffocante. « Nous sommes obligés, après une journée de travail et en plein mois de carême, de recourir aux bienfaiteurs et aux familles pour transporter des jerricans d'eau. Cela ne peut pas continuer », affirme notre interlocuteur. Les résidants sont unanimes en attestant que les directives de Cherif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, n'ont pas été prises au sérieux, dès lors que les responsables de l'Agence nationale de Sidi Abdallah (ANSA) n'ont pas jugé utile de mettre en demeure cet individu et de l'obliger à achever les travaux le plus vite possible. « Cet individu a passé plus de 45 jours pour construire un mur de soutenant et plus de 10 jours sans en achever les travaux de mise de remblai », affirment les familles qui attestent que l'ANSA a trop tardé pour le choix de l'entreprise chargée de la rénovation du réseau AEP. « Si la décision du choix de l'entrepreneur avait été prise à temps, le problème serait déjà résolu », concluent-ils. Dans un autre registre, l'éclairage public est inexistant au niveau de cette cité et ce, depuis quelques mois sans que l'ANSA daigne bouger le petit doigt. Pour cela, les résidants ont sollicité les services de L'APC de Mahelma qui a envoyé son équipe dans les 24 h. Mais faute de collaboration des services de l'ANSA, le problème persiste toujours. La route Mahelma-ville nouvelle, qui s'étend sur 3,5 km, est caractérisée par une multitude de virages. L'absence d'éclairage, l'exiguïté de la route ainsi que l'absence de glissière a causé de multiples accidents surtout avec le passage des semi-remorques et des bus de l'ONOU roulant à grande vitesse. Des véhicules avec femmes et enfants sont tombés dans le ravin car ratant un virage. L'ANSA n'est apparemment pas prête à bouger le petit doigt.