Bernard Simondi était l'invité du forum Echibek, hier à la maison de la presse Tahar Djaout. Le coach français a mis à profit cette rencontre avec les journalistes pour évoquer sa situation vis-à-vis de l'ES Sétif, club dont il était le premier responsable technique « avant d'être relégué au poste de DTS au lendemain du match face à l'USMAlger », comme l'a souligné celui qui a mené Sétif au sacre arabe cette saison. Accompagné par son avocat-conseil, Bernard Simondi s'est longuement attardé sur sa mésaventure à Sétif. « Pourtant, tout avait commencé avec une bonne préparation à Tigne (France). J'ai senti le vent tourner le jour où j'ai rencontré Walid Sadi au domicile du président Serrar. De go, il m'a lancé : « Coach, nous avons remporté la coupe arabe grâce à la chance... l'équipe n'est pas au point physiquement et tactiquement... à partir de cet instant tout a changé pour moi. Les matches que nous n'avons pas gagnés, par manque de réussite, ont précipité les choses. Est venu ensuite se greffer l'épisode de ma convocation à la Ligue nationale. J'étais en France, lorsque la première convocation est arrivée. La direction du club ne m'a pas avisé pour que je puisse me présenter devant la commission de discipline et me défendre. J'ai été convoqué une seconde fois (14 septembre) sans que je sois au courant. En mon absence, la Ligue a prononcé une sanction. Le lendemain, la direction du club m'adresse une correspondance où elle me signifie qu'en raison de mon empêchement d'accomplir ma mission (suspendu), elle me verse comme DTS. Chose que j'ai refusée, fort du contrat qui me lie à l'ESS », explique Simondi. Son avocat-conseil ajoute : « Nous souhaitons un arrangement à l'amiable avec la direction du club, conformément au contrat. Dans le cas contraire, nous saisirons la Fédération. Si nos tentatives n'aboutissent pas, nous nous tournerons vers les juridictions compétentes. » En attendant, Bernard Simondi n'est plus l'entraîneur en chef de l'ESS. Il attend le dénouement, qu'il espère heureux, de cette affaire pour rebondir en Algérie ou ailleurs.