Les représentants du comité de village de Tala Mahriz déplorent la désinvolture des responsables de la commune d'Irdjen envers leur bourg. Des habitants accusent leurs édiles, de « prôner une gestion politique des affaires de la collectivité ». Après qu'ils aient sollicité la presse et le chef de daïra, le comité dudit village regrette « de voir l'un des élus réagir à nos préoccupations négativement, en nous disant de manière méprisante que nous n'avions pas voté pour eux », a témoigné un membre de ce comité. En effet, les villageois de Tala Mahriz ont soumis des préoccupations urgentes à l'APC depuis le mois de mars 2007, mais, affirment ses représentants que « rien n'a été fait depuis ; excepté, un mur de soutènement dont les travaux ont été achevés ». Parmi les doléances adressées aux autorités locales, le sempiternel souci du ramassage des ordures et la construction des niches. « Le ramassage s'effectue les mercredi mais nous avons constaté que même en cette journée, ils ne récupèrent pas les déchets. Ils avancent souvent des prétextes, comme les pannes des véhicules, alors que nos poubelles s'empilent devant nos maisons », fulmine le délégué du village. Des demandes qui ont fait objet de rappel aux élus, n'ont toujours pas abouti, tel un ralentisseur au niveau de l'école primaire du village. L'école en question, précisent les villageois, présente des fissures profondes dans les murs. « Celle-ci a été classée rouge après le séisme de 2003, ensuite, surtout les blocs qui datent de l'époque coloniale ont été remis à l'orange. Seule une couche de peinture a été faite. Il n'y a pas eu de sérieux travaux de confortement. Et dire que nos enfants y vont tous les jours », déclare notre interlocuteur. Après le bitumage de la route communale qui traverse les hameaux de Tala Mahriz et du village Ibahlal, le nettoiement et la construction des ouvrages d'arts s'avèrent plus que nécessaires pour protéger la route et les habitations des dévalements des eaux pluviales, à plusieurs endroits. Par ailleurs, les comités des villages Ibahlal et Tala Mahriz se rejoignent, dans une requête, adressée aux autorités locales et aux services de l'ADE de Larbâa Nath Irathen pour demander la réparation de la chaussée qui a été endommagée pendant les travaux de raccordement du village Adhouz au réseau AEP. Ils signalent en outre, que des maladies à transmission hydrique « guettent nos ménages, vu la vétusté des conduites d'eau potable dans une bonne partie du village ».