L'attaque perpétrée mercredi à 23h15 contre des éléments de la Gendarmerie nationale en faction à l'entrée de la commune de Boumedfâa (à l'est du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla) par son aspect spectaculaire vu le nombre d'éléments engagés dans cette action et la manière, selon des témoignages, continue de défrayer la chronique locale, signe de l'inquiétude de la population après le regain de violence ayant émaillé ce mois sacré. Ainsi, selon des sources concordantes, le groupe armé, auteur de l'attentat au niveau du barrage fixe de la gendarmerie nationale était composé d'une quarantaine d'individus vraisemblablement venus des monts de Hammam Righa, frontaliers à la wilaya de Tipaza, ont indiqué des sources concordantes. Les assaillants, en tenue conventionnelle, selon des témoignages, n'ont pas attiré l'attention des citoyens, nombreux en cette soirée de Ramadhan sur cet axe de la RN4 habituellement très fréquenté. Ils se sont ensuite scindés en groupes pour bloquer les accès routiers à la circulation, ont encore ajouté nos sources. L'un des éléments armés a tiré sur les gendarmes, tuant l'un d'eux et blessant deux autres ; le terroriste a pris le temps de s'emparer de la kalachnikov de sa victime. Des tirs nourris pleuvaient sur la guérite du casernement de la Gendarmerie nationale et sur l'entrée du bâtiment situé à quelques mètres du lieu de l'attentat, pour permettre à l'ensemble du groupe de se replier. Signalons que les deux gendarmes blessés ont été évacués vers le secteur sanitaire de Blida alors que des renforts constitués des forces de sécurité combinées ont été dépêchés sur place et les environs. Rappelons enfin que trois gardes communaux ont péri ces derniers jours dans des attentats survenus au sud-est et au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla.