De construction très ancienne, l'hôpital d'Aïn El Hammam, nécessite des aménagements et des réparations constants pour le maintien de ses structures en état de répondre à la demande d'une population de près de 200 000 h. Les services sensibles, tel le bloc opératoire, font, ces derniers jours, l'objet d'une attention particulière. Les conditions nécessaires à la pratique de la chirurgie moderne exigent la mise en conformité de ce service, si sensible. Une étape qui passe, obligatoirement, par la pose du sol antistatique et du stéribloc. Ce dernier permet, d'après le directeur de l'hôpital, de limiter les risques d'infections nosocomiales. Cet appareil présente, entre autres, l'avantage de stériliser, en permanence, la salle d'opérations tout comme il offre les meilleures conditions pour la pratique des actes chirurgicaux, même en période de grosses chaleurs. Ce qui ne se faisait, auparavant, que pour les cas urgents. Par ailleurs, nous avons pu constater que les locaux, abritant les services d'hospitalisation de médecine (hommes et femmes) situés au rez-de-chaussée, subissent des travaux de réhabilitation « qui leur donneront un aspect plus accueillant », ajoute notre interlocuteur. L'ancienne radio, fermée depuis quelques années, vient d'être équipée et remise en service. Ce qui permettra de désengorger le service des urgences. Les différents aménagements opérés, ajoutés à l'arrivée d'un personnel médical spécialisé dont l'absence est maintes fois décriée, contribueront à coup sûr à améliorer les prestations de l'EPH. Cependant, le manque de logements de service peut s'avérer un handicap, au maintien des spécialistes qui ne peuvent s'accommoder, éternellement, d'une situation de nomades. Pour le moment, la direction de l'hôpital fait un effort pour les loger dans des appartements loués à des privés, mais jusqu'à quand ?