L'hôpital d'AïnEl-Hammam, ex-Sainte-Eugénie, vient de bénéficier d'une unité d'hémodialyse. Le service débutera avec sept générateurs, extensibles jusqu'à quatorze. Il sera mis en service avant la fin de l'année, apprend-on de son directeur, M. Sid Mohand. Ce qui va sans doute soulager les malades de la région, contraints habituellement de se déplacer vers d'autres secteurs sanitaires pour leurs problèmes de filtrage de sang (dysfonctionnement des reins). Le service assurera le traitement de 40 à 50 malades par jour, ce qui est une révolution dans cette région reculée de la wilaya, estime notre interlocuteur. L'hôpital a vu également l'ouverture d'un centre de tri au niveau des urgences, ce qui désengorgera le service. À cela s'ajoute la réfection de l'ancien bloc opératoire, rendu plus commode à même de répondre aux normes requises. Cette structure a été renforcée par deux blocs opératoires, inaugurés en 2006 par le wali de Tizi Ouzou, rappelle-t-on. Ces rénovations et améliorations vont assurément alléger le quotidien des malades, souvent contrains, pour certains, d'aller jusqu'à Tizi Ouzou. Le responsable de cette structure déplore, cependant, la présence de deux décharges sauvages à proximité de l'hôpital. Ces dernières tardent à être déplacées, faute d'une prise en charge concrète par les responsables locaux. Bâti 1893 sur un flanc du terrain des Ath Menguellet, au lieu-dit Sidi l'Hadi, cet hôpital compte 200 lits, selon un arrêté ministériel datant de novembre 2007. Malgré l'effort consenti sur le plan effectif, 12 médecins généralistes et 13 chirurgiens, cet édifice public de la santé attend toujours des améliorations au niveau de sa structure qui, faut-il le rappeler, est vieille de plus d'un siècle ! En matière de dotation, l'on espère l'acquisition, dans un proche avenir, d'un scanner pour rendre plus opérant le service neurologique, un acquis d'importance, récemment réceptionné. Kocila Tighilt