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Catastrophe naturelle-Inondation de la vallée du M'zab : Le bassin versant du M'zab contrarié par l'urbanisation
Publié dans El Watan le 08 - 10 - 2008

Pourquoi un oued sort-il de son lit mineur ? Quels sont les mécanismes humains permettant d'éviter les catastrophes liées aux crues ? La pluie en est elle la seule cause ? Les crues d'oued ne sont pas un phénomène nouveau en Algérie, d'ailleurs, tout le pourtour méditerranéen est sujet aux crues soudaines et imprévisibles faisant suite à des averses.
Mais au juste, la crue du M'zab est-elle réellement si imprévisible que cela ? Météo France, sur son site internet, indique les caractéristiques des crues capables d'entraîner des inondations et précise que dans ce cas es précipitations sont extrêmement abondantes et se concentrent sur des aires limitées se prolongeant sur une durée exceptionnelle en amont des cours d'eau en crue. Autre caractéristique : la rapidité de leur montée. « Le débit et le niveau des cours d'eau qu'elles saisissent s'amplifient à une vitesse spectaculaire, atteignant des seuils catastrophiques en une une heure, voire quelques minutes. » A l'Office national de météorologie à Alger, on se défend de ne pas avoir pris le problème au sérieux, mais les bulletins d'alerte semblent eux aussi se noyer dans la masse de ceux envoyés à la Protection civile et à la gendarmerie.
Le rôle de la météo
M. Ambar, chargé de la communication à l'ONM, précise que les précipitations qu'a connues Ghardaïa ce 1er octobre sont moindres que celles enregistrées le 25 septembre 2005. « Nous avions noté 65 mm en 12 heures, ce qui était hors norme, pourtant, il n'y a pas eu d'inondation. Ce qu'il faut remarquer, c'est que ce ne sont pas les précipitations qui ont causé les inondations, mais le cumul de tous les débits et qui ont convergé pour donner quelque 900 m3 à la seconde. Il ne faut pas oublier que Ghardaïa a un bassin versant. » Au ministère des Ressources en eau, les cadres du secteur en communication directe avec les directeurs de l'hydraulique à Ghardaïa rapportent que, selon les sources locales, c'est la première fois depuis 70 ans que les trois oueds affluents sont en crue. D'habitude, seul un sur les trois déborde sans mettre en danger les populations alentour.
Ce qui rappelle que la mesure d'une crue se fait au niveau de la montagne et dans une circonférence comme celle de l'Algérie, avec des pluies-éclair, il faut deux à trois heures pour remplir un bassin versant, tandis que dans les pays européens ou au Canada, comme le rappelle M. Ambar, cela prend 25 à 48 heures, puisque entre l'affluent et le bassin versant, on peut comptabiliser une distance d'environ 2000 à 3000 km, mais le problème n'est pas dû à la précipitation qui se situe directement au-dessus de l'oued M'zab ou sur ses affluents. Les habitants de la porte du désert ont toujours composé avec les appréciations météorologiques, puisque la palmeraie n'était habitée que l'été afin de bénéficier de sa fraîcheur et de son ombrage. Aujourd'hui, avec une urbanisation galopante et non réfrénée par un permis de construire, les oueds sont occupés jusque dans leur lit mineur, obligeant le ministère des Ressources en eau à exproprier lorsqu'il est décidé d'aménager des berges.
La faute à l'urbanisation
« La sécurisation des personnes résidant aux abords d'un oued nous appartient, d'où la construction d'ouvrages tels qu'une voie passive constituée par des mesures de recalibrage et d'endiguement de l'oued », ajoute M. Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources en eau. Reste que sur le terrain, les règles élémentaires consistant à déloger les personnes installées dans l'oued ne sont pas appliquées. Sur le site internet du ministère français de l'Ecologie et du Développement durable, où des atlas des zones inondables peut être consulté, il est précisé que l'Atlas ne prend pas en compte l'impact que peuvent avoir les actions de l'homme sur la zone inondable. Et de préciser : « Par exemple, l'extraction de matériaux par l'homme dans une rivière a pu entraîner des modifications fortes du niveau de son lit (incision), ce qui a des conséquences non négligeables sur l'emprise des zones potentiellement inondables. »
Aussi, la construction d'une digue, d'un remblai routier, la présence d'un pont, le recalibrage du lit dans une traversée urbaine, l'urbanisation, l'imperméabilisation des sols, « sont autant d'autres paramètres anthropiques qui peuvent minorer ou aggraver les zones potentiellement inondables ». selon les cadres de l'hydraulique. A Ghardaïa, c'est une digue qui a évité une plus grande catastrophe. Celle-ci, située sur l'oued Labiod, a retenu 20 000 000 de m3.


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