La prise en charge des personnes handicapées parait loin de les satisfaire. Cette frange vulnérable de notre société a besoin d' accompagnement et de suivi dans ses projets qu'elle envisage de concrétiser dans l'espoir de faire face à leur vie difficile. illustrer nos propos, nous citons le cas de l'Association pour l'insertion par le travail des personnes handicapées (AITPH) de la commune de Draâ El Mizan qui compte près d'une centaine d'adhérents. Son bureau semble las de saisir les autorités locales pour l'octroi d'un local plus spacieux et plus adéquat en vue de lancer une activité. « A ce sujet, nous avons touché vainement et à maintes reprises l'APC tout en avisant le ministère de la Solidarité », nous dit son président Hamid Ingrachène avant d'enchaîner : « L'APW de Tizi Ouzou nous a accordé une subvention de 12 millions de centimes le mois d'août dernier. Nous projetons d'ores et déjà d' utiliser cette somme dans l'aménagement de notre vieux et exigu siège dans la perspective de le transformer en atelier d'initiation en informatique au profit des handicapés. » En outre, notre interlocuteur et d'autres infirmes qui l'accompagnaient, cachent mal leur vie difficile. L'un d'eux exerçant dans le secteur de l'éducation dans le cadre du filet social subit depuis plusieurs années un concours d'intégration, mais sans résultat. Beaucoup d'autres attendent désespérément trois mois d'arriérés de pension.