Le moins que l'on puisse dire est que le comportement de l'attachée de presse de la présidence, l'ancienne journaliste Farida Bessaâ, est méprisant à l'égard des représentants des organes de presse, particulièrement ceux d'El Watan et d'El Khabar ainsi que certains correspondants locaux. Pour récupérer notre badge, nous nous sommes déplacés au centre de presse. Mme Bessaâ nous a signifié, sur un ton méchant : « Votre journal est censé savoir que pour être accrédité, il doit m'envoyer une demande en ce sens. » Et lorsque nous lui avons exhibé notre ordre de mission « spécial couverture présidentielle », elle a redoublé de méchanceté en disant d'un air hautain : « Ecoutez, ce document vous appartient et ne peut en aucun cas remplacer une demande d'accréditation. En plus, nous n'avons plus de badges. » « Donc votre ordre de mission ne vaut rien », a-t-elle ajouté. Mme Bessaâ a omis de préciser qu'elle n'a jamais envoyé d'invitation à la rédaction centrale d'El Watan. Toujours avec le même air méprisant, elle nous a demandé de revenir plus tard avant de quitter le centre de presse sans crier gare. Pourtant lors des dernières visites présidentielles nous n'avons jamais été malmenés de cette façon hideuse et nous n'avons jamais rencontré un quelconque problème avec l'ancien attaché de presse. Et dire que Farida Bessaâ était journaliste comme nous. Autres temps, autres mœurs…