Les élus épinglés par le président de la République Le président de la république, en visite de travail de deux jours à Tlemcen, a posé une colle au wali et aux élus locaux, lorsqu'ils leur avait demandé la signification du vocable Makhokh, donné à un quartier de la ville. Surpris par cette question et ignorant tout de l'étymologie du terme, ils ont commencé à se regarder, gênés. A l'aise, le chef de l'Etat les a délivrés avec le sourire en leur expliquant : « Cela signifie, taré, sot, idiot. » Cette leçon devrait inciter les responsables locaux à bien se renseigner avant de baptiser une rue ou une cité… L'UGTA participe à un séminaire de la fondation Ebert en Tunisie Huit syndicalistes algériens représentant l'UGTA (4 cadres de la fédération des hydrocarbures) et Snapap (4 syndicalistes du secteur de la santé) participent depuis dimanche dernier à un séminaire de formation en Tunisie. Jusque-là, rien d'anormal. Maisquand on sait que le séminaire en question est organisé par la Fonction publique internationale avec la participation de la fondation allemande Friedrich Ebert – une fondation dont les activités en Algérie ont été contestées par l'UGTA – on se pose des questions. Pourquoi l'UGTA participe-t-elle à un séminaire préparé par une organisation dont elle a contesté les activités en Algérie ? La fondation Friedrich Ebert est-elle la bienvenue quand elle active en dehors du territoire national ? L'erreur du ministre de l'Intérieur Alors que le directeur des travaux publics s'affairait à donner des explications au président de la république sur la trémie de Bria ou Abou Tachfine, M. Zerhouni, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, est intervenu pour, selon lui, rectifier une faute : « On dit Ibn Tachfine et non Abou Tachfine, alors corrigez ! » Mal lui en prit, puisqu'il s'est trompé sur la personnalité historique. En fait, il ne s'agit pas de Youssef Ibn Tachfine, le fondateur de 14e Etat morabite, comme le ministre le prétendait, mais d'un prince, fils de Abou Hamou Moussa II… C'est juste pour l'histoire… La première femme imam est d'origine algérienne Houaria Fettah va devenir la première femme imam d'Europe. Cette femme de 35, mère de trois enfants, est d'origine algérienne et réside dans la région liégeoise. Née en Belgique, elle est de mère belge. La première femme imam d'Europe est titulaire d'une licence en sciences sociales et théologie musulmane. Elle travaille bénévolement pour la mosquée de Bressoux. La future imam déclare ne pas diriger la prière des hommes, car l'Islam ne le permet pas, mais s'occupera des femmes pour leur faire prendre conscience du rôle qu'elles ont à jouer. Un réseau de voleurs sous les verrous Suite aux nombreuses plaintes déposées par des commerçants et habitants de Langer et Cheminots, cités situées au cœur de la capitale des Hauts-Plateaux, les éléments de la police judiciaire du 2e arrondissement de la sûreté de la wilaya de Sétif viennent de mettre la main sur un réseau de neuf malfaiteurs, dont deux jeunes filles âgées à peine de 18 et 19 ans. Les policiers, qui n'ont pas éprouvé trop de difficulté à démanteler ce gang, ont par ailleurs investi un garage transformé par les inculpés en lieu de débauche et magasin de stockage d'objets volés, dont une partie a été, nous dit-on, récupérée par les enquêteurs, qui ont présenté les mis en cause devant le magistrat instructeur près le tribunal de Sétif. Ce dernier a ordonné le mandat de dépôt, des cambrioleurs qui ne séviront plus dans les quartiers précités.