Le calvaire des lecteurs de la presse nationale à Béchar demeure entier. Les titres de la presse publique et indépendante acheminée par autocar à partir d'Oran arrivent toujours tardivement dans la soirée. L'édition de la journée n'atterrit à Béchar pour la plupart du temps que vers 19h provoquant amertume et désappointement chez les lecteurs. La situation s'est aggravée ces derniers jours à cause des intempéries qu'a connues la région. La route nationale Oran-Béchar a été bloquée à la circulation et les lecteurs ont été privés de journaux pendant six jours et même la connexion à internet a été arrêtée pendant deux jours. Mais malgré le rétablissement progressif de la circulation routière entre le Sud-Ouest et le Nord, jeudi des attroupements de lecteurs se sont encore formés autour du comptoir de l'unique revendeur de journaux pour attendre l'arrivée hypothétique de la presse nationale jusqu'à une heure tardive de la soirée (20h), en vain. Alors on se demande ici, pourquoi l'Etat n'intervient pas pour résoudre cette problématique qui dure depuis des années alors qu'elle a été solutionnée dans la région du Sud-Est, notamment à Ouargla avec l'installation d'une imprimerie ? L'accès à l'information ne figure-t-il pas dans l'agenda des hauts responsables de l'Etat pour les lecteurs du Sud-Ouest au même titre que les autres préoccupations ?
