Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, a, selon l'APS, déclaré hier lors d'un point de presse organisé à l'issue de sa visite dans la wilaya de Tamanrasset, que lors de la prochaine réunion extraordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), « il y aura une réduction de la production et il faut qu'elle soit importante pour établir l'équilibre entre l'offre et la demande ». « Si c'est 1,5 million de barils par jour (la réduction de production), c'est 1,5 million de barils, si c'est 2 millions de barils par jour c'est 2 millions de barils », a ajouté le ministre qui est président en exercice de l'Opep. L'Organisation pétrolière, qui assure quelque 40% de la production mondiale de brut, a décidé jeudi dernier d'avancer sa réunion extraordinaire au 24 octobre à Vienne au lieu du 18 novembre comme prévu initialement. Cette réunion sera consacrée à l'examen « de la situation du marché pétrolier à la lumière de la crise financière internationale », rappelle-t-on. Pour sa part, le représentant iranien à l'Opep, Mohammad Ali Khatibi, a déclaré hier que l'OPEP devrait décider de réduire sa production lors de sa réunion d'urgence. « La proposition de l'Iran, pour la réunion d'urgence de l'Opep, c'est que l'approvisionnement en brut devrait être réduit proportionnellement à la demande », a souligné M. Khatibi à la télévision publique iranienne, a rapporté l'APS. « La demande mondiale de brut a chuté, donc les approvisionnements en brut devraient être réduits de façon à préserver l'équilibre et la stabilité du marché », a dit M. Khatibi, qualifiant la chute des prix du pétrole d'« inquiétante ».