Au moment où la concurrence bat son plein dans un marché de l'automobile en nette expansion (en dépit de cette nouvelle taxe sur l'automobile qui a quelque peu freiné les ventes), des importateurs trouvent un malin plaisir à « laisser tomber leur clientèle » qui a acquis des véhicules à coup de centaines de millions de centimes. C'est le cas de l'ancien importateur de la marque Honda, dont le service après-vente (SAV) et celui de la pièce de rechange sont quasi inexistants. C'est vrai que la maison mère a retiré l'agrément de représentativité à cet importateur. Cependant, il n'en demeure pas moins que des propriétaires de véhicules, ayant parcouru moins des 100 000 km, garantis par ce concessionnaire, trouvent d'innombrables difficultés à acquérir la pièce de rechange d'origine, telle que les courroies de l'alternateur ou même les filtres à air. Ces consommables sont introuvables dans les locaux de ce concessionnaire, en même temps la main-d'œuvre pour cette mécanique est inexistante. Par contre, l'huile de vidange est facturée chez celui qui importe actuellement plusieurs marques de Chine et de Corée du Sud, à raison de 1000 da le litre, alors que le bidon de 5 litres ne dépasse pas les 1000 da. Dernière trouvaille, ces mécaniciens refusent même de monter une courroie acquise à l'extérieur. Les clients sont vraiment dans l'embarras. Les pouvoirs publics sont appelés à mettre de l'ordre dans la maison des concessionnaires automobiles.