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Des professionnels en parlent
Publié dans El Watan le 24 - 01 - 2010

En 2009, le marché de l'automobile a connu une baisse évaluée par certains entre 5 et 10%, par d'autres à 20%. En l'absence de chiffres réels de ventes chez plusieurs concessionnaires automobiles et autres importateurs, principalement de marques chinoises, l'évaluation est ainsi difficile, mais pas impossible pour les professionnels de l'automobile.
Pour Nabil Meghiref, journaliste spécialisé dans l'automobile et directeur de la publication du magazine DZ Autos, 2009 a été « une année particulière » pour le marché national de l'automobile. Pour notre interlocuteur, la suppression du crédit à la consommation, l'introduction de nouvelles taxes pour tout achat d'un véhicule, la délocalisation du débarquement des véhicules vers Mostaganem et Jijel ainsi que l'obligation d'importer la pièce de rechange depuis le pays d'origine sont « à inscrire en gras ». Sauf que pour ce spécialiste, le marché s'est comporté d'une manière tout à fait inattendue et surprenante : « Alors qu'on s'attendait à une chute drastique de plus de 60% sur les chiffres de vente, voilà que certains concessionnaires ont résisté à cette pléiade de mesures et ont pu maîtriser la situation. »
Notre interlocuteur précise que les données sur la portion du crédit automobile chez les concessionnaires étaient fausses dès le départ du moment que certains d'entre eux ont réalisé de très bons chiffres de vente et des progressions sur certains modèles, en dépit de la baisse du marché ; c'est le cas de Renault Algérie (où la Symbol s'est imposée en n°1 des ventes de sa catégorie), de Sovac ou encore de Kia Algérie. D'autres marques ont enregistré un net recul. Cela est dû à la bataille marketing et communication qui bat son plein entre les marques actuellement. « Cette bataille a donné ses effets et le produit phare de la marque au losange a pu glaner plusieurs parts de marché. Cela va se poursuivre indéniablement. » A une question sur l'avenir des marques chinoises en Algérie, Nabil Meghiref affirme que les concessionnaires et importateurs de marques chinoises sont désorganisés, mais ils totalisent 60 000 à 70 000 ventes par an sur notre marché.
« La surprise viendra des Chinois et il n'est pas impossible de les voir proposer des modèles fabriqués selon les normes européennes sur notre marché », dit-il. Quant à un avenir de l'industrie automobile dans notre pays, ce spécialiste est confiant : « Il y a un potentiel dormant, mais il commence déjà à se réveiller. Il y a des concessionnaires qui ont recours à des nationaux pour le montage de quelques éléments, mais je pense que cela va se poursuivre à l'avenir. Je suis convaincu que le véhicule "made in Algeria" verra le jour. » Pour Ahmed Ammour, journaliste spécialisé en automobile et rédacteur en chef du site autoalgerie.com, en 2009, le marché de l'automobile en Algérie est passé par deux vitesses : l'avant et l'après-loi de finances complémentaire : « Il y a eu comme un ralentissement du marché l'année passée puisque certaines marques ont enregistré une baisse de 50% alors que d'autres n'ont été touchées qu'à 5%. »
Notre interlocuteur dira que ce sont les marques chinoises qui ont profité de la suppression du crédit à la consommation dès lors que le client algérien qui aspirait à un véhicule de qualité s'est retrouvé obligé d'opter pour le véhicule le moins cher du marché. « Même si c'est une marque chinoise, l'essentiel pour ce père de famille est d'avoir un véhicule de 450 000 à 500 000 DA et de promener sa petite famille. » A notre question sur une industrie automobile en Algérie pour le futur, Ahmed Ammour se veut pessimiste sur ce point précis du moment, dit-il, que « les constructeurs eux-mêmes sont en train de délocaliser leurs industries vers les pays émergents comme la Chine, l'Inde et la Turquie ».
« Le secteur de l'automobile dans le monde est touché de plein fouet. Je ne pense pas que les constructeurs automobiles viendront investir chez nous du moment que le véhicule leur coûtera plus cher qu'en Europe », affirme-t-il. Et d'ajouter que notre pays n'est pas en possession d'un produit de qualité, dans n'importe quel secteur, avec lequel il peut concurrencer les grandes marques européennes. « Comment voulez-vous espérer une industrie automobile chez nous alors que dans d'autres secteurs, nous n'arrivons même pas à placer des produits sur les marchés internationaux ? », s'interroge notre interlocuteur.


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