Près d'une vingtaine de médecins algériens spécialistes en gastro-entérologie ont participé à cette rencontre internationale. Plusieurs thèmes liés au diagnostic, au traitement, à la recherche et à la prévention des maladies, aux derniers résultats dans le domaine de la gastro-entérologie et hépatologie et aux sujets connexes ont été débattus. Vienne (Autriche) : De notre envoyée spéciale Parmi ces thèmes on citera, entre autres, les hépatites virales, le cancer colorectal, la transplantation hépatique, les maladies liées à l'alcool, la cirrhose, le cancer du foie. Deux jours de formation continue ont été consacrés aux médecins venus de tous les continents. Ce programme d'enseignement intégrant la gastro-entérologie, l'hépatologie, l'endoscopie, la chirurgie et l'imagerie de diagnostic vise à améliorer les compétences et les connaissances et offre un accès à tous les nouveaux développements relatifs aux maladies digestives. « L'UEGF a l'intention de promouvoir des médecins et des scientifiques dans les domaines de la gastro-entérologie, hépatologie et des disciplines connexes, d'élargir le nombre de projets de formation et d'harmoniser la formation professionnelle dans toute l'Europe et ailleurs », ont souligné les organisateurs. Une formation à laquelle ont pris part les médecins algériens qui, eux aussi, ont besoin de formation supplémentaire en la matière, afin d'être informés de ce qui se fait ailleurs dans le monde. « Il y a un aspect particulier de ce congrès qui est fondamental et nous souhaiterions voir beaucoup plus de gastro-entérologues algériens fréquenter ce congrès. C'est vraiment la croix et la bannière pour pouvoir bénéficier d'une prise en charge. Ces prises en charge ne sont pas offertes par l'Etat. Elles sont malheureusement soit institutionnelles, d'organisations privées, soit de laboratoires pharmaceutiques qui exercent en Algérie. Il est important qu'un maximum de médecins participe à ces formation qui englobent un programme d'enseignement qui est un condensé de tout ce qui s'est fait durant les deux dernières années qui ont précédé le congrès et qui permettrait à ces médecins d'être au niveau de ce qui se fait à l'échelle internationale », nous a déclaré le Pr Boucekkine, chef de service de gastrologie à l'hôpital Mustapha à Alger, présent à ce congrès. « Nous manquons énormément de formation. On aimerait bien avoir suffisamment de bourses de formation à l'étranger, qui sont malheureusement distribuées au compte-gouttes. Il faut faire de certains services en Algérie des services de référence pour pouvoir eux-mêmes compléter la formation de ceux qui ont en besoin. Nous avons besoin de former un maximum de personnes qui deviendront à leur tour des formateurs, c'est la seule solution. Nous souhaiterions être au niveau des services européens », a-t-il ajouté tout en précisant que des travaux de médecins algériens des trois services de gastro-entérologie de l'hôpital Mustapha, de l'hôpital de l'armée et le CHU de Bab el Oued ont été retenus par le congrès. Des travaux réalisés en collaboration des trois équipes. « Nous espérons que ces travaux soient remarqués par nos collègues gastro-entérologues européens et autres et nous sommes prêts à faire connaître la gastro-entérologie algérienne à travers ces communications, malgré les difficultés que nous rencontrons et qui sont essentiellement liées à l'équipement. Nous souhaiterions arriver au niveau européen mais nous en sommes encore loin. Les hommes sont là, c'est le matériel qui manque », conclut-il.