Plus de 9 000 candidats ayant passé différents concours depuis le 29 juillet dernier pour le pourvoi aux 1078 postes d'emploi dans différents établissements de la wilaya attendent avec impatience les résultats. Trois mois après le concours, les services concernés n'ont toujours pas affiché les résultats alors que partout ailleurs les listes des lauréats ont été fournies et les postes occupés, nous dira Chouia Saïd, chef du bureau de l'organisation syndicale, l'Unpef. « Dans ce état de disette en matière d'emploi, dira-t-il, laisser 9 000 candidats poireauter indéfiniment sans aucune explication et sans se soucier de leur sort, c'est donner libre cours à toutes les spéculations qui pourraient éventuellement générer une situation aux conséquences inconnues. » « Ce retard s'apparente à un véritable scandale, lit-on dans le communiqué de l'Unpef. En effet, le fait que la liste des 836 postes d'enseignants certifiés dans différentes spécialités devant rejoindre les CEM n'est pas encore établie, les 140 postes d'enseignants des lycées et 96 postes de surveillants, soit plus de 1000 postes d'emploi, n'ont pas été pourvus, cela nous amène à dire que ce sont quelque 50 000 élèves qui n'ont pu être scolarisés. Au même moment le ministre de l'Education avait promis le pourvoi de ces postes avant le 13 septembre, date de la rentrée scolaire 2008/2009. On croit savoir que les lenteurs dans l'affichage de la liste des personnes qui ont été admises à ces concours, dont le nombre s'élève à 1078 enseignants et travailleurs de l'éducation, s'expliquent par le fait que la commission de délibération se trouve en phase d'étude des cas des candidats. Il semble que certains enseignants ont déjà concouru et d'autres participé aux deux concours (enseignant certifié et enseignant de lycée) et peuvent figurer sur les deux listes. C'est cette situation que la commission est en phase d'assainir pour éviter les aberrations des doubles emplois. Par ailleurs, ces lenteurs sont dues également au départ en retraite du directeur de l'éducation, M. Chkombo, qui a fait que la commission de délibération a dû fonctionner au ralenti pendant une période. N'empêche que la situation n'a pas évolué, et le retard dans l'affichage demeure aux yeux des centaines de candidats une véritable énigme que d'aucuns qualifient de mépris.