C'est le branle-bas de combat à la cimenterie de H'djar Essoud (Skikda). En effet, depuis la prise en main, le 1er février 2008, de la gestion de la cimenterie par le leader italien BUZZI-UNICEM, de nouvelles méthodes de gestion se sont installées. Ainsi, le service commercial de la cimenterie est, depuis plusieurs semaines, à la chasse des faux entrepreneurs qui s'approvisionnaient, jadis, de l'entreprise en matière de ciment. Contrôle et vérification des dossiers des clients sont les maîtres mots de cette opération d'envergure qui demeure une première en la matière. Selon des sources au fait de cette opération, « la première phase consiste à vérifier l'effectivité des projets de construction, tous types confondus, dont les maîtres de l'ouvrage sont les entreprises clientes de la société. Mieux encore, Cette vérification doit être consolidée par la confirmation des différents OPGI et DLEP de la région Est ». Cependant, la priorité dans ce contrôle a concerné le secteur privé. Ce dernier compte plus de 1 000 entreprises chargées essentiellement des différents projets de la wilaya de Annaba. Du côté du partenaire social, le problème de la production est toujours d'actualité. Selon lui, le nouveau partenaire, qui gère totalement, pour une durée de 4 années, la cimenterie, « ne pourra pas atteindre la performance réalisée à la veille du partenariat ». Il avance le chiffre d'affaires réalisé en 2007 de 3,2 milliards de dinars dont un bénéfice net de 1,1 milliard de dinars, avec une capacité de production théorique de 900 000 t /an, ce qui lui a valu le titre de l'une des plus performantes entreprises en Algérie, voire à l'échelle mondiale. Pour rappel, BUZZI-UNICEM, leader mondial de la production du ciment, a accédé au capital de la cimenterie de H'djar Essoud à un taux de 35%, ce qui a nécessité un apport financier de 58 millions d'Euros.