Des scorpions noirs à queue jaune à Berrahal ». C'est la découverte faite par de jeunes riverains en mal de loisirs. Ils se trouvaient dans un espace boisé, situé entre la cité rurale Aïn Chouga et Berrahal, lorsque l'un d'entre eux a fait la surprenante découverte, en essayant de déplacer une pierre, de cet arthropode, qui a, à juste titre, une sinistre réputation. Il faut cependant savoir qu'on connaît très peu cette espèce, éventuellement son venin, afin de neutraliser l'effet de ses piqûres. On croit savoir, néanmoins, que le venin de cet arthropode n'aurait pas une grande capacité de nuisance du fait de sa non-propagation dans le corps, demeurant à un stade local, en plus d'être un scorpion nocturne et usant rarement de son venin. On le trouve dans les endroits chauds, dans l'herbe, sous les pierres, etc. Signalons, par ailleurs, que d'autres espèces de scorpions ont été également découvertes, lors du désherbage du terrain. « Pratiquement, sous chaque pierre dégagée, nous avons découvert des espèces de scorpions de différentes couleurs et dimensions », fera savoir un jeune étudiant, l'un des jeunes ayant fait la première découverte. Selon des connaisseurs, de nouvelles espèces de scorpions, qualifiées de dangereuses, pourraient facilement s'adapter aux milieux où la densité humaine est en croissance. Dans de telles situations, estiment des médecins, les mesures préventives, l'hygiène urbaine, entre autres, sont capitales. « D'un point de vue thérapeutique, la sérothérapie reste un traitement spécifique indispensable aux piqûres graves, et dont l'efficacité est conditionnée par un ensemble de facteurs à analyser en profondeur », explique un spécialiste en infectiologie. Se basant sur des bilans et des investigations, de nombreuses études relèvent que « bien que les scorpions soient moins foisonnants que les serpents, les piqûres des premiers sont à l'origine d'une mortalité plus importante, notamment dans les pays d'Afrique du Nord, où le scorpionisme constitue un problème de santé publique, d'une ampleur non négligeable ».