Un nouveau centre d'enfouissement technique des ordures (CET), le deuxième après celui de Chlef, a été retenu pour le littoral et devrait être implanté au siège de la daïra de Ténès. Cependant, le projet, qui a été inscrit il y a plusieurs mois, bute sur le choix de l'assiette foncière devant abriter cette infrastructure de 27 milliards de centimes. Les services concernés ont, semble-t-il, du mal à lui trouver un espace convenable répondant aux exigences de l'environnement, dans la mesure où la zone en question est à vocation essentiellement touristique et a besoin surtout d'être protégée contre les agressions de toutes sortes. On croit savoir que des démarches sont en cours pour dénicher le site adéquat pouvant accueillir ce centre, tout en préservant la nature. Apparemment, le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme ne veut pas rééditer l'expérience malheureuse du CET de Chlef qui fait l'objet de vives contestations quant à son implantation non loin d'une agglomération et sur un terrain supposé contenir une nappe phréatique utilisée pour l'AEPA Ténès, le danger dans l'immédiat est la décharge publique sauvage érigée à l'ouest de la ville, à proximité d'une plage très fréquentée en été. Non seulement celle-ci cause beaucoup d'ennuis de santé aux riverains, mais en plus, elle pollue le rivage et décourage les opérateurs économiques qui désirent investir dans la zone proche réservée cette fin.