Plus d'une vingtaine d'année d'existence, le club phare de la ville de Aïn El Hammam ( IRBAEH), continue de tourner en rond. Les années se suivent et se ressemblent au point où les résultats, lorsqu'il y en a, passent inaperçus. Les trois disciplines que compte le club se débattent dans les mêmes difficultés sans arriver à sortir la tête de l'eau. Les moyens matériels et financiers poussent les dirigeants, à leur corps défendant, à limiter les ambitions de l'IRBAEH. La section handball, la plus en vue, de par les résultats probants de ses jeunes licenciés, reste confinée dans les compétitions réservées aux petites catégories. La formation des joueurs commence par les benjamins qui, durant plusieurs années font leurs preuves, au niveau de toutes les catégories. Arrivés en dernière année junior, sans crier gare, ils sont mis à « la retraite », faute de catégorie supérieure. Le club n'a jamais pu aller plus loin, en engageant une équipe senior qui permettrait aux joueurs de s'exprimer, à un haut niveau. Pourtant, la section handball se distingue, à chaque saison, par de nombreux titres (championnats et coupes), tant au niveau national que wilayal. De nombreux talents avérés (garçons et filles) ont vu leur carrière stoppée net par l'absence d'équipe senior. Le peu de moyens dont dispose le club et surtout l'absence criarde d'infrastructures sportives, ne peuvent permettre l'émergence d'une élite. Quelques « chanceux » ont pu percer dans de grands clubs. Nous citerons l'exemple de Tassadit Ould Taleb qui s'illustre actuellement, au Mouloudia d'Alger et en équipe nationale féminine. Une hirondelle ne fait, tout de même, pas le printemps.