Les travailleurs de l'ex-coopérative spécialisée dans la vente du matériel agricole, Coop-mid, sise à la rue des Martyrs à Bordj Menaïel, réclament leurs droits. En effet, après la fermeture des portes de l'entreprise en 1998, les travailleurs qui n'étaient pas encore partis en retraite se sont retrouvés privés de leurs droits de salaires et de retraite. Ceux-ci réclament d'être payés pour les sept dernières années durant lesquelles ils étaient affiliés à la sécurité sociale. Ces derniers ont, pour rappel, cessé de percevoir leur salaire depuis que l'entreprise a fermé ses portes, en 1998, en sachant que celle-ci n'a été dissoute qu'en 2007. « Après moult réclamations, le stock mort de l'entreprise a été vendu pour qu'on soit payés à 80% de ce qu'on doit à l'entreprise. Au lieu de 50 millions, que je leur dois, je n'ai perçu que 40 millions de centimes », déclare un ex-travailleur de cette entreprise. La justice, qui a examiné l'affaire en 2003 a tranché en faveur des travailleurs. Elle a jugé que les travailleurs ont le droit d'être payés pour les sept années pendant lesquelles ils étaient restés sans salaires. Mais le jugement n'est pas encore exécuté. Cela serait dû au « fait que l'entreprise ne dispose plus d'argent ». Les ex-coopérateurs réclament, en outre, du gérant de l'entreprise de leur délivrer les documents nécessaires pour finaliser les démarches entreprises pour le départ en retraite anticipée. Ce dernier, selon les travailleurs, refuse de leur signer les papiers nécessaires afin qu'ils puissent compléter le dossier de retraite. Ils ont besoin d'une attestation validant cinq années de travail, obligatoire pour tout départ en retraite anticipée.