Lors d'une séance de travail tenue à l'issue de sa dernière visite dans la wilaya de Tipaza, El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, avait révélé à l'assistance que le nombre des détenus qui bénéficient de la formation professionnelle est 28 000. Cette formation au profit des détenus constituera un atout pour la réinsertion des prisonniers dès qu'ils retrouvent leur liberté. Le département ministériel de Khaldi dispose de 1035 CFPA et 300 autres sont en cours de réalisation à travers l'ensemble du pays. Néanmoins, le déficit du personnel d'encadrement dans certaines spécialités persiste toujours. La commission qui siègera sur l'attribution des attestations de validation des acquis professionnels permettra aux jeunes expérimentés d'enseigner à titre de vacataire dans les centres de formation, à raison de 400 DA/heure, afin d'atténuer ce déficit. Les P/APC sont appelés à créer les commissions locales de l'apprentissage (CLA) dans chacune de leur commune, pour une meilleure prise en charge des jeunes, notamment ceux qui n'ont pas un niveau scolaire qui leur permet d'accéder à des spécialités qui exigent certaines connaissances. « Vous devez trouver les solutions pour le dénouement des problèmes au niveau de vos APC », déclare le ministre aux responsables locaux. « L'oisiveté provoque chez ces jeunes la malvie qui mène directement vers les maux sociaux », ne manquera d'ajouter le ministre, qui fera un appel pour réactiver les associations des quartiers dans les communes et inscrire les actions relationnelles dans toute stratégie, pour éviter les conséquences néfastes. La décision de création de deux pôles d'apprentissage (Koléa et Cherchell) au niveau de la wilaya de Tipaza a été justement prise à l'issue de la dernière virée d'El Hadi Khaldi dans la wilaya. L'APC, l'association, l'administration, l'opérateur, tels sont les 4 principaux intervenants incontournables dans la prise en charge des jeunes âgés entre 16 et 25 ans, en matière de formation et d'apprentissage, notamment ceux victimes de la déperdition scolaire, ceux qui n'arrivent pas à franchir le cap des examens et enfin, ceux qui quittent les bancs des établissements scolaires prématurément pour différentes raisons, selon M. Khaldi.