Remous à l'université de Sétif Des contraintes de diverses natures sont, dans une certaine mesure, à l'origine du sit-in observé le 10 novembre par des centaines d'étudiants, de l'université Ferhat Abbès de Sétif qui ont bloqué les accès du rectorat de l'université. Cette situation a poussé cinq organisations estudiantines à se réunir pour dénoncer les problèmes auxquels sont confrontés les étudiants de langues et d'interprétariat qui ne disposent pas encore de laboratoire. De plus, la délocalisation des départements de biologie et d'architecture n'a pas été du goût des représentants des étudiants, qui ont tenu à rappeler que dans certaines facultés le coup de starter des cours n'a pas été encore donné. La question des 1400 étudiants, pas encore hébergés, a été évoquée, tout comme les mauvaises prestations du transport, le manque de sécurité ainsi que la surcharge des cités. Corruption morale Certains responsables du ministère de la PME et de l'Artisant se sont distingués par une attitude qui ne sied pas à leur statut. Invités à couvrir un événement dans une wilaya du Sud, des journalistes ont été étonnés d'entendre de la bouche même du chef de cabinet et de son chargé de communication des propos attentatoires à la liberté d'expression. Gêné par un « article critique » lors de cette mission, le chargé de la communication a conseillé la mise au musée des plumes vitriolées. Une remarque dont l'auteur aurait bien pu se passer, surtout lorsqu'elle est rattachée à des considérations de bas niveaux. Il faut peut-être rappeller à ces responsables dudit ministère que la vérité d'informer ne s'arrête pas à ce genre d'incorrection. Le Cnapest de Bouira revendique une commission d'enquête Le coordinateur de wilaya de Bouira du Cnapest, dans une déclaration, fait état de la création de plusieurs postes budgétaires fictifs. Outre le scandale des œuvres sociales ayant défrayé dernièrement la chronique locale et dont le dossier est entre les mains de la justice, les responsables de la DE se sont rendus coupables, encore une fois, de la création de plusieurs postes dont les fonctionnaires ne font que percevoir des rétributions. Documents à l'appui, le Cnapest de Bouira déclare que les filles du directeur et du chef de service perçoivent des salaires en tant que femmes de ménage sans pour autant exercer cette fonction réellement. Aussi, il est fait état de la création de postes fictifs dont auraient bénéficié plusieurs professeurs affectés au service d'alphabétisation. Par ailleurs, le coordinateur du Cnapest, qui ne semble pas décidé à s'arrêter en si bon chemin, affirme avoir adressé des requêtes aux autorités locales (wali et P/APW) leur demandant de diligenter une enquête administrative, voire policière, à l'effet de faire la lumière sur ces affaires. Une famille menacée par « un agent des services français » Revenant sur le dossier des faux moudjahidine, le chef du RCD estime que « le triptyque détournement de la mémoire, détournement de la volonté populaire, détournement de la richesse nationale se vérifie quotidiennement ». II prendra l'exemple de la famille du chahid commandant Si Lakhdar de la Wilaya IV qui risque d'être spoliée de ses biens par « un agent actif des services français ». « Ceux qui commettent le sacrilège de l'inflation des faux moudjahidine et des victimes de la guerre n'ont pour unique souci que la constitution et l'élargissement des clientèles qui légitiment un système de prédation », dira Saïd Sadi, en notant que « s'agissant du ministre qui nous a attaqués, nous avons reçu des témoignages de Batna sur le passé trouble de ce monsieur ».