A partir de 2009, la Sûreté nationale recrutera 15 000 policiers par an. Il faut savoir que le nombre des candidats qui postulent annuellement dans notre administration est d'une moyenne de 130 000, tous grades confondus. N'est-ce pas là une réponse aux attentats terroristes ? » C'est ce qu'a déclaré mardi dernier Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), à Annaba, où il a inauguré le siège de la sûreté de daïra de Aïn El Berda et un célibatorium. En éludant plusieurs questions relatives à l'ordre sécuritaire, le directeur général de la police nationale a préféré s'étaler, comme d'habitude, sur le programme de sûreté urbaine des daïras. A ce propos, le numéro un des hommes bleus était fier d'annoncer : « Sur les quelque 550 daïras que compte le pays, plus de 400 ont été déjà dotées d'un siège de sûreté. Ce qui porte à 75% le taux d'avancement du programme national qui s'achèvera à la fin de 2009. » Cette couverture sécuritaire permettra, selon la même source, « vraisemblablement » d'éradiquer le fléau terroriste. « D'ailleurs, la police de proximité a démontré de par le monde son efficacité dans la lutte contre le crime organisé, dont le terrorisme », a conclu Ali Tounsi.