Le lycée Ahmed Boukabous de Chaâbet El Ameur est surchargé. L'établissement a accueilli cette année 750 élèves. Un nombre important, selon des témoignages recueillis sur place. Les élèves sont répartis sur 25 classes dont 10 sont composées d'élèves de première année. Le lycée compte aussi cinq classes roulantes, à cause du manque de salles de cours. Les classes comptent entre 35 et 42 élèves. Cette surcharge « n'est pas sans conséquences sur le rendement des élèves », nous dit-on. Les enseignants aussi se disent lésés « car cela représente une charge de travail supplémentaire ». Un élève de deuxième année se plaint en ces termes : « Les conditions sont devenues dures dans notre lycée, et on a du mal à suivre les cours. » Par ailleurs, le problème du ramassage scolaire se pose avec acuité. Cela pénalise encore les élèves venant des villages de la commune, et qui arrivent souvent tard au lycée. La cantine scolaire, d'une capacité de 300 repas par jour, a ouvert ses portes l'année dernière, mais elle reste loin de satisfaire le nombre croissant des élèves. On signale aussi l'absence d'animation et d'activités culturelles dans l'établissement. Les élèves et les enseignants évoquent la « pauvreté de la bibliothèque ». La route qui relie l'établissement scolaire à la ville est dans un mauvais état. En plus de son exiguïté, ladite route est très fréquentée par les automobilistes en raison de l'inexistence d'une voie alternative, mettant ainsi la sécurité des lycéens en danger.