A travers les trois communes de Sidi Moussa, de Baraki et des Eucalyptus, l'urbanisme ne souffre pas uniquement des effets de la croissance démographique. A travers les trois communes de Sidi Moussa, de Baraki et des Eucalyptus, l'urbanisme ne souffre pas uniquement des effets de la croissance démographique. L'aménagement du territoire de la circonscription administrative de Baraki est aussi entravé par la nature juridique des terres agricoles dans la quasi-totalité de la région. Le manque de terrains dans les communes, notamment celle de Sidi Moussa, entrave les projets d'aménagement du territoire inscrits dans le cadre des plans de développement communaux. Selon M. Amirate, le P/APC de Sidi Moussa, la construction d'une maison de jeunes au quartier de Lahouaoura, par exemple, semble être irréalisable en raison de l'inexistence de terrain, « privant ainsi les dizaines de jeunes chômeurs et diplômés d'y exercer leurs occupations préférées ». La même contrainte se pose pour l'inscription d'un bureau de poste dont le projet a été revendiqué par les habitants, lesquels rencontrent des difficultés pour le retrait d'argent au niveau de la recette principale à cause de son exiguïté. Egalement, à Bentalha dans la commune de Baraki, l'APC rencontre le même problème de terrain pour construire un marché couvert et autres infrastructures socioéconomiques. Lors des réunions du wali délégué de Baraki avec les comités des trois communes de la circonscription, il a été avancé qu'étant une région agricole, cette partie de la Mitidja est confrontée à la problématique de la propriété des parcelles. A la situation d'un certain nombre de fermes et de haouchs, qui a été réglée dans le cadre des exploitations agricoles étatiques, s'ajoute le problème de la nature juridique de quelques vergers et de parcelles particulières dont les propriétaires, ou supposés comme tels, sont toujours absents. Devant des situations pareilles, à Baraki comme aux Eucalyptus, « on aura à inviter une commission interministérielle pour trancher la question », précise le wali délégué. Conséquences : le choix de terrains par les services de l'urbanisme devient de plus en plus contraignant, même sur les assiettes foncières communales, et les citoyens restent privés d'importantes infrastructures sanitaires, économiques et culturelles.