A l'image de la saison écoulée, les volleyeurs de l'Olympique de la cité des Mûriers Constantine (OCMC) sont de nouveau confrontés à un problème de survie. Evoluant en première division nationale B, cette formation de quartier est parvenue à s'imposer dans la sphère volleyballistique en se hissant parmi l'élite nationale. Une performance mise au crédit de ses athlètes et de son staff dont l'abnégation a permis de surmonter bien des épreuves. Cette formation s'est même payé le luxe de faire trembler sur leurs assises plusieurs ténors de la balle haute algérienne. Malheureusement, à ce jour, cette sympathique formation est mise en danger faute d'un minimum de moyens financiers lui permettant de faire face aux dépenses courantes, notamment les frais de déplacement de l'équipe. Ce qui lui a valu, au départ de la saison en cours, de déclarer forfait à deux reprises, face à l'OMédéa et au Ridja, avant de sortir un peu la tête de l'eau grâce à une subvention dégagée par l'APC de Constantine. Ce qui lui a permis, dans l'urgence, de régler quelques factures en souffrance dont les frais d'engagement à la Favb (160 000 DA) et ceux de transport occasionnés durant la saison écoulée (170 000 DA), et de pouvoir disputer deux rencontres inscrites à son calendrier : la première face à Batna (0/3) et la seconde face à l'équipe de Aïn Abessa (2/3). Mais la compétition n'en est qu'à ses prémices, et le chemin à parcourir est encore long pour l'OCMC en attente de la subvention promise par la direction de la jeunesse et des sports de Constantine. Dans l'intervalle, ses dirigeants tentent de joindre les deux bouts en faisant appel à la générosité de particuliers et de commerçants parmi les amoureux de la balle haute. Mais, comme l'a si bien souligné Mohamed Bahi, président de l'OCMC, à ce niveau de la compétition, le système D et la débrouillardise ne suffisent pas et, sans un bon coup de pouce apporté par un sponsor bien campé sur ses assises, il y a fort à parier que la formation de la cité des Mûriers ira droit au mur.