Un mois, jour pour jour, nous sépare de la tenue de l'assemblée générale élective de la Ligue nationale de football (LNF). En coulisses, des « spécialistes » s'agitent pour préparer la promotion de « l'homme providentiel ». Au lieu de faire leurs cartons, tirer leur révérence et présenter leurs excuses pour tout le mal qu'ils ont fait au football durant leur calamiteux mandat, émaillé de scandales, affaires scabreuses... ces « dirigeants », toute honte bue, se proposent de « choisir » celui qui dirigera la Ligue nationale durant les quatre prochaines années. C'est le comble ! Totalement discrédités par une gestion calamiteuse du football, les responsables de la Fédération tentent, misérablement, de s'accrocher au « pouvoir » et se proposent, tels des tuteurs, de choisir l'heureux élu qui succédera à Ali Malek. Le football algérien doit obligatoirement faire l'économie d'une nouvelle expérience qui propose ceux-là mêmes qui l'ont conduit dans l'impasse où il se trouve aujourd'hui. Le salut du football passe, impérativement, par une rupture totale avec ces dirigeants et leurs pratiques. Mettre fin au système qui a enfanté ces obscures dirigeants doit être le premier devoir de tous les vrais militants du ballon rond. Pour ce faire, il faut que tout le monde rentre chez-lui. « Partez, partez-tous, partez maintenant ! » est la réplique la mieux appropriée à la résistance au changement qu'affichent les apprentis sorciers qui ne veulent pas lâcher prise. D'après des indiscrétions, le président de la Ligue de wilaya d'Alger de football (LWFA), le Dr Khelil Hammoum, serait l'expert choisi par la FAF pour la candidature à l'élection au poste de président de la LNF.