Tinerkouk a repris des couleurs à l'approche de l'année 2005. La région de Gourara reçoit comme chaque année à cette période plusieurs groupes de touristes étrangers et des nationaux du nord du pays, venus passer le réveillon au milieu des oasis et des dunes. Le décor naturel des espaces désertiques est propice à ce genre d'événement. Un feu de camp, des verres de thé et des cacahuettes et le tour est joué. Le marathon des dunes a choisi de planter son décor cette fois-ci à Tinerkouk. Une compétition qui allie plaisir de courir à l'espoir de gagner des prix. Plusieurs participants étaient au départ en ce 29 décembre 2004 pour parcourir une distance de 14 km entre Bordj Tinerkouk-Zaouit Debagh et Fatis. Malheureusement, cette étape a dû être annulée dans le décompte final, car certains participants ont triché... prenant des raccourcis. La deuxième étape s'est déroulée normalement entre l'entrée principale de Zaouit Debbagh et l'entrée de Tinerkouk. Il y avait plus de volonté de vaincre et d'aller au bout de l'effort. La troisième étape a dirigé les participants vers Tabalkouza. Les paysages étaient sublimes. Malgré des vents violents, les participants ont franchi la ligne d'arrivée. La compétition a été d'un niveau assez élevé. Cependant, l'organisation a connu des hauts et des bas. Les autorités semblaient un peu dépassées, car n'ayant pas l'habitude d'abriter de tels événements. Le chef de daïra s'est montré distant et le wali d'Adrar n'a fait qu'une brève apparition lors de l'inauguration pour « détourner » une partie des joueurs de l'EN de 1982 accompagnée par l'ex-entraîneur Mahiedine Khalef, et qui ont été transportés par bus à Adrar pour jouer un match de gala. Or ils devaient le faire à Tinerkouk face à une sélection de la wilaya d'Adrar en plus d'aller rendre visite aux jeunes de cette région et de leur offrir des cadeaux en collaboration avec l'Unicef. Cette désaffectation a été remplacée par un match entre les journalistes, présents pour couvrir le marathon et des jeunes de Tinerkouk. Malgré le caractère symbolique de cette rencontre, le stade était archi-comble. Les joueurs locaux ont sorti le grand jeu pour faire bonne impression, sauver l'honneur et... vaincre. L'essentiel était de gratifier l'assistance d'un football agréable à voir. Le président de l'APC a contribué à sa manière à la réussite de cet événement. Des visites ont été programmées à la grotte d'Ighzar et à Ouled Saïd, à une palmerie verdoyante au milieu de l'hostilité du désert.