Des tronçons routiers des lotissements des Issers sont impraticables. En effet, le bitumage des routes de ladite cité est réalisé sans qu'il soit élargi à d'autres quartiers. Ainsi, des tronçons entiers demeurent depuis des années dans un état qui suscite désolation. Pendant les temps de pluie le calvaire se fait sentir dans la mesure où ces routes deviennent bourbeuses et inaccessibles. Les résidents se voient obligés de patauger quotidiennement dans la boue pour pouvoir se frayer un chemin. Les eaux stagnent pour former des marécages dans plusieurs endroits empêchant par ce fait toute possibilité d'accès pour piétons. Par ailleurs, le chemin qui mène du CEM Larbi Ben Mhidi vers le lycée technique et l'espace qui lui fait face sont dans un état pareil à celui dudit lotissement. L'état dans lequel se trouvent ces endroits oblige les professeurs et les élèves à faire le tour de la ville pour rejoindre leur établissement, ceux-ci, par ce fait, se trouvent privés d'un raccourci qui leur ferait gagner du temps. « Je n'arrive plus à comprendre pourquoi ces endroits sont restés dans un tel état depuis des années, sachant que son aménagement ne nécessite plus un grand budget. Ils (les responsables) auraient dû, au moins, lui faire du gravier ; cela nous éviterait d'avoir souvent les vêtements maculés de boue », commente un lycéen.