Pas moins de 50 étudiantes issues des localités de la commune d'Aghbalou, à 60 km à l'est de la wilaya de Bouira, inscrites au niveau de l'université Ferhat Abbas de Sétif n'ont pas entamé, à ce jour, leurs études, faute d'hébergement. Tel est le constat fait par le collectif des parents d'élèves de la commune d'Aghbalou venus à notre bureau pour dénoncer ce qu'ils qualifient, tout bonnement, de mépris envers ces étudiantes. Les plaignants se disent scandalisés par cette situation de précarité caractérisant la gestion des œuvres sociales au niveau de ladite université. « Alors que le premier trimestre tire à sa fin, nos enfants n'ont pas encore leurs chambres universitaires », atteste dépité un parent d'élève qui soutiendra que les responsables des œuvres universitaires justifient ce retard enregistré dans l'attribution des chambres aux concernées, par la non-restitution des clefs des chambres par les anciens occupants. Voilà, en somme, une trouvaille qui cache mal le malaise caractérisant la gestion administrative des œuvres universitaires par la plupart de nos universités qui sont en passe de devenir de véritables auberges espagnoles, où les extra-universitaires y trouvent bouffe et gîte.