Les précipitations qui se sont abattues, ces derniers jours, n'ont pas l'impact néfaste pressenti au début de l'automne quand des pluies de deux heures ont failli submerger une partie d'El Merdja, un des grands quartiers populaires de la ville de Baraki et certains haouchs et fermes situées à Sidi Moussa. « Il n'y a pas de miracle », lance un cadre de l'administration locale en ajoutant : « Car, nous avions depuis quelques semaines assaini l'ensemble des avaloirs et entretenu les gros dommages infligés aux réseaux d'assainissement, que ce soit dans les trois villes abritant plus de 20 000 âmes, qu'à travers les localités limitrophes. » Cet interlocuteur ne cache pas ses inquiétudes quant aux multiples risques, autres que les inondations, lesquels pourraient dévaster cette partie de la plaine de La Mitidja : « En plus de sa nature topographique, la région souffre de la vétusté d'une bonne partie des conduites d'évacuation des eaux de pluie. Cette situation a été contestée par les citoyens vivant dans des situations précaires, ainsi que par les services, d'hygiène communale souvent dépourvus d'efficaces moyens d'intervention et de secours », a précisé, de son côté, un ingénieur en hydraulique.