Le représentant du ministère public près le tribunal de Souk Ahras a requis, lundi dernier, une peine de trois années de prison ferme contre le médecin anesthésiste réanimateur dans l'affaire (bis) du bloc opératoire. Le décès du jeune D. Zineddine (9 ans), survenu en janvier dernier au moment où il devait subir une opération chirurgicale au niveau des testicules, a, pour rappel, fait l'objet d'une instruction judiciaire, renforcée par un rapport d'autopsie, suite à une plainte déposée par les parents de la victime. Reprochant au staff médical « une négligence pendant la phase préopératoire », ces derniers n'ont pas cessé depuis cette date d'interpeller les responsables à tous les niveaux pour que la lumière soit faite sur cette affaire. Le procès qui s'est tenu dans la nuit de lundi à mardi dernier est resté sans verdict puisque renvoyé en fin d'audience au 15 décembre prochain. Une peine de deux années de prison ferme a été requise contre cinq autres inculpés. La responsabilité de l'utilisation d'une bouteille de co2 au lieu de l'oxyde d'azote lors de cette opération a été maintes fois soulevée par le président de l'audience. D'autres affaires ont ébranlé l'institution hospitalière à Souk Ahras, affaires similaires qui avaient déjà ébranlé la structure hospitalière. Ainsi, les 16 et 17 mai 2006, les décès de G. M., 67 ans, et de C.D., 24 ans, dans des conditions contestées par leurs parents, avaient également fait l'objet à l'époque de plaintes et d'enquêtes judiciaires.