Le conflit qui oppose l'APC à l'entreprise de gestion du port de pêche, à propos de la perception de la taxe de péage sur le produit du poisson débarqué par les chalutiers, n'est pas près de connaître un dénouement. C'est du moins ce qui ressort de la réunion de travail qui a eu lieu au siège de l'APC et à laquelle ont pris part les différentes parties concernées, à savoir les élus, le directeur général de l'EGPP, le directeur et le président de la Chambre de pêche. Lors de cette réunion, le président de l'APC, se référant à l'arrêté du 19 août 1962, a clairement affiché son intention de continuer à percevoir, au profit de la commune, une redevance sur la production halieutique débarquée au port de Ghazaouet. Le directeur de l'EGPP, estimant que les responsables locaux refusent de se conformer aux nouvelles résolutions relatives au transfert des ports de pêche à l'EGPP, a choisi d'abréger cette réunion. Il considère, par ailleurs, que l'APC perçoit cette taxe illégalement et envisage de porter cette affaire devant la justice.