Organisée par la fondation du Fennec d'or, cette deuxième édition revêt cette année un cachet international. Les grandes lignes de ce programme ont été dévoilées par la directrice artistique du festival de Taghit, Yasmine Chouikh, à la presse nationale, hier matin, au siège de la radio nationale. L'objectif de ce festival est de créer un cadre de rencontres, de dialogues et d'échanges cinématographiques, favoriser la connaissance et la diffusion des courts métrages algériens et étrangers. Si lors de la précédente édition la compétition était nationale, cette année sa dimension sera internationale. Façon singulière d'ouvrir les horizons, confrontant par de là même les expériences. Le programme de cette deuxième édition comprendra des courts métrages nationaux de fiction et d'animation, produits entre 2006 et 2008, signés par des réalisateurs marocains, jordaniens, belges, libanais, tunisiens et algériens. En effet, le programme du Taghit d'or comprend une section « compétition internationale » ouverte aux films de fiction, un panorama national, des conférences-débat et autres activités parallèles. Une autre innovation est à recenser, celle de l'instauration d'un atelier qui permettra aux réalisateurs participants de réaliser un même court-métrage pendant la durée de la manifestation. En outre, les leçons et les rencontres cinématographiques prévues seront une opportunité d'apprendre et d'approfondir des idées et des réalités. En marge de la compétition officielle, des quaâdate et des leçons cinématographiques seront à l'honneur. Les quaâdate seront axées entre autres sur la relation entre le réalisateur et l'acteur et l'animation en Algérie. Les leçons placées sous le thème « L'image au cinéma » seront une occasion pour mettre en place des master classes de cinéma. Les professionnels du 7e art dispenseront des leçons aux jeunes réalisateurs. Dans le registre de la liste des films du panorama, figurent entre autres Lyrics de Khaled Chiheb, 5 steps of love de Djenidi Amel, Krash de Zakour Kamel, Une famille bénite de Zaâmoum Omar, Aux limites du réel de Lamri et Abess Mokhtar Dahmani, Le guide de Belfafaine et L'étranger de Achichi Issam. Dans le cadre des projections spéciales, on recensera El quahira mounawara bi ahliha de Youcef Chahine, Amel de Richie Mehta (Inde), Mascardes de Lyès Salem et Ponte Corvo de Maria Canal (Italie). Le jury sera composé de cinq personnalités venues de différents pays dont Selma Bekar (réalisatrice tunisienne), Aytan Multosaray (réalisatrice iranienne), Richie Mehta (réalisateur indien), Mohamed Said (Iles des Comores) et Mouloud Mimoum (critique). Le jury aura la lourde tâche de désigner les potentiels lauréats pour six prix mis en jeu par l'administration du Taghit. Les prix décernés sont le Taghit d'or du meilleur court métrage, le prix de la meilleure réalisation, le prix du meilleur scénario, le prix de la meilleure interprétation féminine et masculine et le prix du meilleur film algérien. Cependant, le jury ne délivrera pas de prix ex aequo.