La diabétologie en débat Poursuivant son cycle de journées médicales, l'association des Médecins de Aïn Béïda organise, demain, une journée de formation et de vulgarisation sur un sujet dont, le moins que l'on puisse dire, est d'actualité. En effet, le diabète, qui est de plus en plus répandu dans notre société, touche un grand nombre de personnes. C'est une maladie avec laquelle le patient peut vivre, mais elle requiert un régime spécifique. En tout état de cause, la journée médicale, à laquelle sont invités de nombreux spécialistes et conférenciers, servira de tremplin aux jeunes médecins pour mieux appréhender cette maladie. Il est à rappeler qu'en moins de deux ans d'existence, l'association des Médecins de Aïn Béïda a organisé, avec le concours de laboratoires pharmaceutiques, tels Pfizer et Novartis, pour ne citer que ces deux-là, une quinzaine de journées scientifiques au profit des médecins de la région. Education et formation professionnelle au menu de l'APW La troisième session de l'APW d'Oum El Bouaghi consacrera, aujourd'hui, ses travaux à trois sujets très importants, à savoir le secteur éducatif, la rentrée universitaire et la formation professionnelle, tout comme elle prévoit de mettre sous la loupe la dernière campagne moissons-battages et l'actuelle campagne labours-semailles. Des sujets, en somme, sensibles qui susciteront des débats aussi enthousiastes qu'enrichissants. Comme chaque année, en abordant le sujet propre à l'éducation, les élus ne manqueront pas de soulever moult insuffisances constatées sur le terrain, comme le transport scolaire, les cantines, le chauffage central dans les nouveaux établissements, l'encadrement pédagogique ... Mais ce qui focalisera plus l'intérêt des élus sera, sans conteste, l'actuelle campagne labours-semailles, laquelle campagne semble piétiner, faute de crédits alloués aux céréaliculteurs. Ces derniers ne cessent d'interpeller les autorités afin d'avoir accès aux crédits nécessaires au démarrage effectif de la campagne. Sans doute que des sujets divers seront proposés lors du débat. Absence de plaques de rues Le phénomène n'est pas propre seulement à la wilaya d'Oum El Bouaghi, mais semble concerner toutes les villes d'Algérie. Comme on le sait, les plaques de rues avec leurs dénominations sont le meilleur moyen et le meilleur indicateur pour le touriste, l'homme de la rue ou le facteur novice pour s'orienter et se retrouver dans l'enchevêtrement de rues qui parfois se ressemblent toutes entre elles. Les villes de la wilaya d'Oum El Bouaghi, à l'instar de Aïn Béïda, Aïn Fakroun, Aïn M'lila et Sigus, souffrent de l'absence de ces plaques qui servaient, autrefois, à indiquer le lieu où l'on se trouve. N'oublions pas qu'elles constituent un élément esthétique, culturel et social à ne pas dédaigner, tant elles renseignent sur le lieu, la rue, le boulevard, la place ou le jardin que tout passant traverse ou visite. Demander aujourd'hui à un habitant le nom de la rue qu'il habite peut paraître bizarre. Quand, par hasard, il s'en trouve une fixée au coin d'une rue, elle est soit difficile à déchiffrer, soit mal élaborée. Pourtant, l'utilité des plaques de rues n'est plus à démontrer, car elles servent à honorer des personnalités, des chouhadas, des oulémas ou, tout simplement, des dates historiques.