L'USMO, après treize rondes n'est pas encore sortie de l'auberge dans le palier de l'Inter-Régions Ouest. Le Doyen n'est plus que l'ombre de lui-même malgré la bonne volonté de ses dirigeants qui essayent, tant bien que mal, de sortir ce dernier des griffes du purgatoire. Le Doyen vit en ces moments une situation pénible par le biais des résultats techniques qui semblent aux antipodes des objectifs des responsables qui voulaient jouer les grosses pointures à l'orée du coup de starter de l'actuel challenge. Avec une équipe pourtant composée de joueurs chevronnés, Kinane a failli jeter l'éponge et ce, suite aux résultats qui sont loin du gabarit des « Noir et Blanc », le driver Unioniste reviendra à de meilleurs sentiments afin de continuer l'aventure avec le club oranais et surtout essayer coûte que coûte de le sortir des méandres du classement général et dans cette optique, l'ex-joueur du Mouloudia d'Oran en a les aptitudes requises pour aller jusqu'au bout de ses ambitions, à savoir mener l'USMO à bon port. Belaroussi, l'un des ténors de cette équipe, dira : « Malgré un début difficile, nous avons les moyens de relever le défi pour s'échapper des abysses du classement, n'oubliez, pas que nous avons un match de retard dans notre compteur et ce, face à l'IRB Timimoun qui n'est autre que la lanterne rouge de ce challenge. Le président Boughrassa nous a rassuré sur tous les plans lors de la dernière réunion et je peux vous rassurer que tout ira bien, l'USMO est une grande équipe et saura renverser la vapeur ». Mais là où le bât blesse, on dirait que cette équipe n'a pas trouvé grâce aux yeux de toute la famille sportive oranaise y compris les autorités locales qui doivent coûte que coûte faire le nécessaire pour aider ce pan de l'histoire sportive oranaise à renaître de ses cendres. C'est aberrant que cette équipe qui a écrit ses plus belles lettres de noblesse durant les années de braise se voit confinée dans un rôle de faire-valoir. Et dire que l'USMO a bravé les colons en élevant haut et fort l'étendard du nationalisme en trustant les titres à la cantonade que cela soit au niveau de l'Oranie et de la défunte Coupe d'Afrique du Nord avec ses vedettes arabes à l'instar des Moussa, Fenoun, Cheraka, Gnaoui, Abou Kébir, Naïr, Boudjellal et tant d'autres qui étaient la fierté des autochtones qui, par le biais de la balle ronde, faisaient front à l'occupant en l'humiliant à moult reprises sur le terrain. N'oublions pas que le Doyen a eu aussi des martyrs en son sein afin de libérer l'Algérie du Joug Colonial. Il est temps de remettre sur les rails cette équipe qui, qu'on le veuille ou non, est le patrimoine de l'Oranie en particulier et de l'Algérie en général.