Les dernières pluies qui se sont abattues sur la région de Aïn El Hammam n'ont pas été sans créer des désagréments à la population locale. Ce sont surtout les routes qui ont souffert de ces trombes d'eaux tombées violemment et sans discontinuer. Les fossés, fragilisés par les récents travaux qui s'y sont effectués, se sont vite obstrués. L'écoulement des eaux pluviales, débordant sur la chaussée, a vite fait de noyer l'asphalte, y déposant au passage des tas de gravats et de boue. La circulation des véhicules se trouve, de ce fait, ralentie, particulièrement au bas des côtes. Des monticules de terre ou des nids-de-poule gorgés d'eau subsistent tout le long de la traverse qui mène vers l'hôpital. La piste, reliant la route carrossable à la cité des 160 Logements, est devenue boueuse et impraticable. Les accès aux immeubles d'habitation ne sont plus que crevasses et mares d'eaux stagnantes. Dans les villages, certains citoyens signalent des infiltrations suite aux pluies vionlentes accompagnées de fortes rafales de vent. Le marché hebdomadaire du samedi était réduit à quelques marchands de fruits et légumes qui ont vite plié bagage, devant l'absence de clientèle.