Les habitants des quartiers où le vieux bâti domine, comme El Hamri, Derb, commencent à fuir leurs domiciles et s'installer dans des tentes. Plusieurs orages et fortes pluies se sont abattus, hier après-midi, sur la ville d'Oran créant ainsi une vive panique parmi les populations, surtout que des trombes d'eau les ont suivis. Comme conséquence directe, les réseaux téléphoniques et l'alimentation en électricité ont connu plusieurs perturbations. Si pour l'heure, aucun dégât matériel ni perte humaine n'ont été occasionnés, la panique commence à gagner les esprits des populations, notamment les résidents des vieux bâtis. Cepandant, plusieurs localités ont été inondées à la suite de ces pluies qui se sont abattues sur la région durant ces dernières 48 heures, provoquant notamment des effondrements. La ville de Tiaret n'a pas connu de telles précipitations depuis 1980. Ainsi les commune El Faïdja et Aïn Dheb ont été sévèrement touchées. Une trentaine de familles résidant sur les bords du lit de l'oued Aïn Abid ont été évacuées, ces dernières 24 heures, et recasées au niveau de l'école Abbassi dans la commune de Aïn Dheb. Au niveau de cette même localité, un accident spectaculaire a eu lieu. Un bus de transport des voyageurs a été renversé et charrié par les eaux de l'Oued Ch'haïmia. Les eaux de cet oued en furie ont emporté tout ce qui se trouvait sur leur passage. Près d'une cinquantaine de passagers se trouvant à bord du bus ont eu, miraculeusement, la vie sauve. Plusieurs routes de la commune de Aïn Dheb ont été coupées. Au niveau de la commune de Sougueur, une quinzaine de maisons ont été endommagées par les eaux pluviales. Le réseau électrique a été coupé au niveau de la localité de Dahmouni. Aux dernières informations, les maisons qui ont été endommagées sont construites sur les lits des oueds. Les responsables de la direction des travaux publics sont sur place et les services de la Protection civile sont en état d'alerte. Les zones ayant été touchées ont été visitées par le wali de Tiaret. Pour sa part, la ville de Sidi Bel Abbès est en alerte depuis lundi, apprend-t-on des sources bien informées. Pour en revenir à Oran, les habitants des quartiers populaires où le vieux bâti domine, notamment à El Hamri, Derb, commencent à fuir leurs domiciles et s'installer dans des tentes.