On est loin d'un « accès universel » aux traitements puisqu'une majorité des personnes atteintes, essentiellement en Afrique, n'a pas accès. Quelque 878 cas du sida ont été enregistrés en Algérie de 1985 au 30 octobre 2008, pour 3416 déclarés séropositifs (porteurs du virus HIV). La journée mondiale est célébrée pour sa 20e année toujours dans l'espoir d'éradiquer un jour cette maladie qui touche 33 millions de personnes. Si les recherches avancent pour la découverte d'un vaccin qui éradiquera ce virus, les malades des pays du Sud qui n'ont pas accès aux traitements attendent toujours les nouvelles du Nord. Cette pandémie ravageuse demeure une des menaces mondiales. Le slogan de cette 20e journée : « Mener, responsabiliser, s'activer » doit, selon les organisateurs, souligner « le leadership politique nécessaire pour respecter les engagements pris, en particulier la promesse d'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien ». On est loin d'un « accès universel » aux traitements puisqu'une majorité des personnes atteintes, essentiellement en Afrique, n'a pas accès. Dans le monde, quand une personne est mise sous traitement, trois sont contaminées. Les voies d'un vaccin peuvent être envisagées puisque des chercheurs américains ont réussi à découvrir un gène. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a souligné, à l'occasion de cette journée, que le nombre de personnes atteintes du sida est « en régression », de même que le nombre des décès. « Ces résultats ont été rendus possibles grâce à ces personnes auxquelles incombent un rôle pionnier dans la lutte contre le sida », a indiqué M. Ki-moon à Doha dans un message distribué à la presse à l'occasion de la 20e journée mondiale de lutte contre le sida, selon l'APS. Après avoir rappelé que le sida « figure parmi les dix premières causes de mortalité à travers le monde », M. Ki-moon a mis l'accent sur le nécessaire engagement de tous pour l'éradication de cette maladie. La déclaration d'Alger qui a couronné les travaux de l'atelier régional des pays MENA sur l'aide aux personnes séropositives tenues du 13 au 16 novembre à Alger avait préconisé le respect des droits de ces personnes. Il a également été question de la nécessité de garantir les besoins fondamentaux à ces personnes en matière de santé, d'éducation, de soins. Le docteur Ouahdi, directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, intervenant à l'ouverture de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida, organisée par le ministère de l'Education nationale, a également relevé que l'Algérie a beaucoup investi dans le domaine du dépistage de cette maladie, avec la mise en place de 60 centres médicaux de dépistage volontaire. Il a signalé que 878 cas du sida ont été enregistrés en Algérie de 1985 au 30 octobre 2008, pour 3416 déclarés séropositifs (porteurs du virus HIV). Il a souligné que 7 centres régionaux de traitement sont fonctionnels et leur nombre sera porté à douze dès la fin de l'année 2008, ils sont implantés à Béchar, Tlemcen, Ouargla, Tiaret et Sidi Bel Abbès. Il a également relevé que 1500 unités de dépistage et de suivi sont implantées à travers le territoire national, comptant 1200 médecins qui y travaillent en coordination avec les établissements relevant du ministère de l'Education nationale.