Avec ses 7 km de côte dont deux plages renommées (Petit paradis et Sidi Khelifa), Aït chaffaâ est l'une des rares communes de la Kabylie à avoir autant de potentialités de développement. Les élus de l'APC d'Aït Chaffaâ disent ne ménager aucun effort pour développer cette vaste région encore vierge. Avec sa richesse en foncier, plus de 80 km2 de superficie, 7 km de côte, dont deux plages renommées (Petit paradis et Sidi Khelifa), notamment depuis leur aménagement l'été dernier, Aït Chaffaâ est l'une des rares communes de la Kabylie à avoir autant de potentialités pour des projets d'envergure. « Même si nous ne perdons pas de vue le développement de nos 23 villages et l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, affirme M. Bazi Mohand Ameziane, le P/APC, notre priorité est pour un développement global de notre région. » Plusieurs projets sont réalisés, ou en cours de réalisation à travers la commune. La plupart dans le cadre des PCD. Concernant les travaux publics, le revêtement du CW159, reliant le chef-lieu à Zekri, est en cours. Les villages Ibdassen et Igoujdal ont bénéficié d'ouverture de pistes permettant le désenclavement de ces localités. Des dallages en béton ont été réalisés dans les villages Koudia, Aït Hamad Idjermnane, Ighil M'hend et Agoulmime Guighil. Quant à la route d'Ivahrizen, elle a été bitumée. Des opérations similaires sont inscrites pour toucher les autres villages de la commune. Les réseaux d'AEP sont finalisés dans les villages Agoulmime Guighil, Koudia, Ibdassen (haut et bas) et Aït Hamad, pendant que les travaux de réfection de la conduite de refoulement depuis la station de pompage à Sidi Khelifa sont en voie de finition. Par ailleurs, un projet réfection d'un réseau touchant une dizaine de villages, d'Igoujdal jusqu'à la mer est à l'étude. Au fait, c'est pour anticiper sur un problème qui surviendrait fatalement, car les anciennes conduites ne sont pas conformes aux normes, en dimensions ; s'ajoute à cela le problème de calcaire qui finirait par boucher ces conduites. Dans toute la commune d'Aït Chaffaâ, il ne subsiste que trois écoles primaires : celle du chef-lieu, celle d'Oulkhou et celle d'Igoujdal. L'APC, qui prend totalement en charge ces établissements, est confrontée au problème de ramassage scolaire, puisqu'il faudrait transporter tous les élèves des autres villages disséminés à travers la commune, vers ces trois écoles. D'ailleurs, elle attend un geste du ministère de la Solidarité, où elle a déposé un dossier pour l'octroi d'un car pour renforcer le ramassage scolaire. Par ailleurs, un CEM en dur est inscrit en remplacement de celui en préfabriqué dont la durée de vie est écoulée, mais qui continue à fonctionner avec neuf divisions. L'APC tente également de rouvrir les écoles de Koudia et d'Idjermnane pour soulager un tant soit peu les élèves en les rapprochant de leur lieu de scolarisation. La réhabilitation de ces deux écoles nécessite une enveloppe de 3,5 millions de dinars. Le chef-lieu communal, qui a bénéficié d'un plan d'aménagement urbain, change peu à peu de physionomie avec le dallage de ses ruelles, des trottoirs ainsi que l'éclairage public. Le changement est surtout attendu avec le projet d'amélioration urbaine et rurale, dont l'étude est terminée et approuvée. Une enveloppe de 14 milliards de centimes est prévue pour l'embellissement du chef-lieu (placettes publiques, abribus…). Quant à l'embellissement des villages, c'est selon leurs spécificités et l'étude sera faite en collaboration avec les comités de ces villages. La vaste commune d'Aït Chaffaâ aspire à un développement important. Elle possède toutes les potentialités, particulièrement dans le domaine du tourisme. « Nous voulons des projets structurants, nous affirme encore le maire. Nous luttons sans relâche pour la réalisation de la ZET (zone d'expansion touristique) qui s'étend sur plusieurs hectares et les 7 km de côte. Il faut que les hautes autorités comprennent que notre commune peut jouer un rôle important dans le développement du tourisme en Kabylie. Il faut qu'elles activent ; de notre côté, nous sommes prêts ».