La commune d'Aït Chaffa (Azeffoun) risque de ne connaître aucun développement. La raison ? Ce sont les problèmes liés au foncier. Cette commune est pourtant classée quatrième au niveau de la wilaya, en matière de potentialités en foncier. C'est une très vaste région, vierge, et bien située (sur la côte) possédant de belles plages : Petit Paradis, Sidi Khelifa. Elle peut accueillir des projets de grande envergure dans tous les domaines : industrie, agriculture ou tourisme. Alors que des projets d'aménagement des plages sont lancés (en vue de la préparation de la prochaine saison estivale) ; on se heurte déjà aux propriétaires des terrains riverains des différentes plages. La justice n'a d'ailleurs toujours pas tranché sur certains terrains litigieux. La situation du foncier n'est pas claire du tout. L'administration, continue, d'après les élus locaux, à travailler selon le Senatus consulte dont l'interprétation est ambiguë. Ce qui engendre des situations inextricables notamment dans cette vaste commune où, en ce moment, la délimitation des différents terrains (privés, domaniaux, forêts…) n'est pas nette. De plus, cette situation floue, et tous ces terrains au bord de la mer, donnent des idées à beaucoup de gens, pas toujours bien intentionnés, ni toujours honnêtes. Les élus locaux tirent la sonnette d'alarme et réclament un plan-cadastre pour leur commune pour en finir définitivement avec cette situation de blocage. Toutefois, ils espèrent beaucoup du wali de Tizi ouzou, qui, disent-ils, affiche une grande volonté de développer la région et de promouvoir le tourisme. Comme ils interpellent également l'APW à œuvrer dans le même sens. « Il est impératif d'établir ce plan-cadastre pour notre commune ; nous sommes prêts à prendre en charge les services des cadastres qui viendraient faire ce travail. Il y va du développement de la commune. Seul un plan-cadastre délimiterait clairement les terrains domaniaux, de ceux des forestiers, de la commune ou du privé », affirme le président de l'APC.