Les habitants d'Arkouv, du village Aït Ifrek, distant de 3 km du chef-lieu de la commune de Maâtkas, supportent depuis des années les aléas de l'enclavement de leur hameau. Ainsi, le transport des malades vers les hôpitaux, l'acheminement des matériaux de construction et l'approvisionnement en denrées alimentaires s'avèrent problématique. L'ouverture d'une piste qui devrait rattacher ce hameau au chemin communal sur une longueur de 700 m est empêchée par les propriétaires des terres sur lesquelles est réalisé le tracé. « Il faut que les gens prennent conscience que cette piste est dans l'intérêt de tout le monde. Si jamais un incendie se déclenche dans nos maquis, les habitations partiront en fumée et en comptera des morts parmi les 120 personnes qui y habitent », dit un représentant dudit village, dépité. A cet effet, ces citoyens appellent les autorités publiques en vue d'y intercéder afin de permettre la levée des oppositions. Leur espoir, selon eux, repose sur l'ouverture de la route qui relie leur village à celui du village Aït Ahmed. Cependant, les travaux sur ce tronçon sont à l'arrêt selon des représentants du hameau Arkouv, de surcroît.