L'hygiène publique à La Casbah : La désinvolture des autorités communales L'APC de La Casbah a décidé ces derniers jours d'engager des équipes supplémentaires pour se débarrasser de la saleté qui envahit les rues de la commune. Mais juste après l'annonce de la décision, rien n'est visible. Il suffit de passer par les rues de La Basse-Casbah pour s'en apercevoir. Les gérants des différents magasins ne se souciant guère de l'hygiène et laissent traîner des sachets éventrés et des cartons qui s'ajoutent aux amas de gravats des immeubles où des travaux sont menés à la hâte. Des rues ont été prises pour cibles par les services de la voirie pour y mener à bien l'effort de l'Apc. Là encore rien de vraiment important. A la rue Ahmed Allam ou encore à la rue Bouzrina, rien n'a vraiment été entrepris. La responsabilité dans cet état de fait est évidente, puisque les résidants ne prennent même pas la peine de réunir les ordures et faciliter ainsi la tâche des agents de Netcom et ceux de la commune, lesquels, semble-t-il, ne prennent en charge que les rues « fréquentées par les officiels ». Comme la rue Bab Azzoun ou encore le boulevard Che Guevara. Ce constat désolant peut être extrapolé à toute cette zone qui devient un grand bazar la journée et une immense décharge, une fois les rideaux des commerces baissés. Commune de Rouiba : Un tronçon routier dangereux Le chemin communal, qui dessert le quartier de Haouch Rouiba, est en passe de devenir un véritable coupe-gorge pour les usagers. En fait, l'important flux de véhicules, qui y transitent, constitue un péril imminent sur la voie publique, vu l'exiguïté la chaussée et l'absence d'un passage protégé pour les piétons. En outre, les camions de gros tonnage, qui l'empruntent comme chemin de délestage à partir de la RN 61, accentuent gravement ce danger. Les flaques d'eau, qui y stagnent en permanence lors des averses de pluie, ajoutées au rétrécissement ponctuel de cette voie, demeurent une gène supplémentaire pour les usagers. L'excès de zèle de certains chauffards, qui excellent dans la conduite genre cascadeur, n'est pas sans provoquer l'ire des résidants de cette cité. Les collégiens sont particulièrement exposés aux risques d'accidents au vu de l'éloignement de leur établissement scolaire. En ce sens, il faut rappeler les incidents malheureux dont ont été victimes des chérubins et qui ont eu lieu à plusieurs reprises sur ce tronçon routier. Ancien siège de l'APC de Sidi M'hamed : La réhabilitation tarde Les travaux de réhabilitation de l'ancien siège de l'Apc de Sidi M'hamed tirent en longueur. Selon M. Bourouina, P/APC, les travaux ne sauront tarder, puisque l'entreprise a déjà été installée. Les haies de protection, qui enlaidissaient encore plus cette structure, ont été enlevées, mais les travaux n'ont pas été engagés malgré les assurances de l'exécutif communal. Il en est de même du stade communal et de la réhabilitation de l'ensemble du boulevard Aïssat Idir, toujours abandonnés aux délinquants. Une source avait pourtant avancé que l'ancien siège de la commune de la rue Belouizdad serait converti en hôtel et recevrait les malades cancéreux venus des wilayas de l'intérieur du pays. Le projet, s'il vient à être réceptionné, soulagera ces malades qui n'ont pas un pied-à-terre à Alger.