Malgré l'augmentation du nombre des usagers du bureau de poste de Ammal, dont la population dépasse les 13 000 h, le personnel du bureau n'a pas été renforcé depuis son ouverture, lorsque Ammal n'était qu'un village dépendant de Béni Amrane. Sur les lieux, nous avons constaté qu'un seul agent fait plusieurs fonctions. Il paye les chèques, encaisse les factures de téléphone, vend les timbres, accuse les envois, réceptionne, donne les renseignements nécessaires. Même le facteur sur place ne peut l'aider, car il consacre presque une journée entière pour la distribution du courrier, vu que les villages qui constituent Ammal sont très éloignés. Le facteur fait souvent un « périple » harassant en transport en commun ou à pied, car il a peur d'utiliser la motocyclette de crainte qu'elle soit brûlée, car les environs ne sont pas complètement sécurisés. Devant la poste une queue interminable se forme quotidiennement au grand dam des usagers, surtout après la fermeture du bureau de Bouaïdel. Un autre employé a été affecté à la poste de Béni Amrane et les contrats des jeunes diplômés, qui travaillaient dans le cadre de l'emploi de jeunes, n'ont pas été renouvelés.