Contre vents et marées, l'ASMO ne veut point lâcher le morceau et compte, vaille que vaille, aller jusqu'au bout de ses possibilité et… prétentions. La bande du néo coach Benchadli surprend de match en match malgré moult embûches dressées sur son chemin. Rappelons que cette équipe roule actuellement sans président, ce qui paraît, à vue d'œil, handicapant à tout point de vue. Après le retrait d'El Morro et le retrait de confiance à l'égard de Tekkouk, Smail qui allait derechef prendre les rennes du club, fera lui aussi faux bond et laissera ce poste ô combien névralgique et important quant à la bonne marche d'une équipe.A l'heure actuelle, la énième A.G élective n'a pas encore vu le jour pour des considérations énigmatiques où, selon certaines indiscrétions, certaines ficelles son tirées par des gens qui veulent que la situation perdure et pourrisse pour voir les « Vert et Blanc » voler en éclats et ne point atteindre ses objectifs initiaux. Malgré ces entourloupettes, l'ASMO tient bon la route et n'a pas encore abdiqué, au grand dam de ceux qui veulent coûte que coûte mettre cette équipe à genoux. Après quinze rounds, l'ASMO tient bon la corde et est classée actuellement à une élogieuse et encourageante quatrième place, synonyme de la course à l'accession. A cinq points du leader qui est le WAT et à un point des dauphins que sont le PAC et l'USMBA, le deuxième club phare de l'Ouest peut prétendre à la course aux trois tickets donnant droit à l'élite. Les Benhalima, Bourouba, Bouhedda et autres sont capables de relever le défi et surtout redonner ses lettres de noblesse à un team qui, il faut le dire, a été un vivier de jeunes talents qui ont fait les beaux jours, plus particulièrement au voisin du MCO et en général à plusieurs autres équipes algériennes qu'il est superflu de citer. En ce qui concerne actuellement l'ASMO, il ne faut point oublier qu'à l'intersaison, plus de la moitié de l'effectif a préféré monnayer ses talents dans d'autres teams plus nantis sur l'aspect financier. Encore une fois, la sempiternelle problématique des finances semble devenir récurrente et a été de tout temps le talon d'Achille des « Vert et Blanc » qui pourtant méritent plus au vu des services rendus au ballon rond oranien et au-delà. M'dina J'dida appartient à toute la ville d'Oran et non l'apanage de quiconque. Qu'on le veuille ou non, l'ASMO est condamnée à se surpasser et surtout à se débarrasser de cette étiquette d'équipe ascenseur tant les allers et retours sont devenus monnaie courante dans ses annales footballistiques. El Djemia va-t-elle renaître de ses cendres en frappant, une fois pour toutes, un bon coup de pied dans la fourmilière et prendre définitivement son envol à la grande satisfaction des nostalgiques de la balle ronde.