Revenant sur l'affaire du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, placé sous contrôle judiciaire en France, depuis le 14 août dernier, Ahmed Ouyahia a estimé hier dans un point de presse, tenu marge d'une rencontre avec les parlementaires de son parti, qu'il y a « un emballement dans la presse qui n'a pas de fondements pour l'instant ». « C'est certain que l'affaire Hasseni est une affaire préoccupante, d'abord parce que c'est une injustice et, ensuite, parce que les délais commencent à devenir excessifs », a-t-il affirmé, écartant toutefois l'existence, pour l'instant, d'une crise (dans les relations algéro-françaises) comme cela a été rapporté par la presse. De son côté, Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de Communauté nationale à l'étranger, s'est dit convaincu aussi de l'innocence de Mohamed Ziane Hasseni. « Je suis convaincu de son innocence. Je l'ai rencontré en France où j'ai discuté avec lui pendant trois heures. Il est serein », a-t-il révélé hier en marge de l'ouverture des travaux du colloque FRD2008, consacré à la formation, à la recherche et au développement. M. Ould Abbès ajoute par ailleurs que « Hasseni est un citoyen algérien. Il appartient à l'Etat algérien de le défendre et de se solidariser avec lui, dhalimen aou madhloumen (fut-il coupable ou non coupable) ». Paraphrasant un dicton populaire, M. Ould Abbès dira encore : « Je déteste mon frère, mais je n'aime pas celui qui le bat. » Hocine L. et