Houari Boumediène (Bordj El Bahri) : Un lotissement délaissé Comptant près d'une cinquantaine d'habitations, un lotissement situé au 7 rue Houari Boumediène, dans la commune de Bordj El Bahri, se trouve complètement délaissé par les autorités locales. Situé pourtant presque au centre-ville, derrière la brigade de la garde communale, ce quartier est dépourvu de toutes les commodités pouvant améliorer le cadre de vie de ses habitants, à un rang plus au moins acceptable. « Avant d'obtenir les permis de construire, nous avons été contraints par les services de l'APC à nous acquitter de la somme de 20 000 DA, pour l'aménagement du lotissement. Chose qui n'a pas été faite à ce jour », dira un habitant du quartier. L' état des lieux révèle une situation des plus déplorables qui soient. Le quartier manque de tout ce qui peut faire une vie décente, il n'y a pour ainsi dire ni réseau d'assainissement ni d'eau potable, d'électricité ou encore de gaz. S'ajoutent à cela les chaussées impraticables. Lors de la campagne électorale, le staff municipal de l'époque avait promis aux habitants de ce quartier de remédier à cette situation, une fois reconduit, ses promesses, comme à l'accoutumée, n'ont pas été tenues. Logements sociaux d'El Magharia : La protesta ! La liste des bénéficiaires des 60 logements sociaux dans la commune d'El Magharia, a été fortement contestée par les citoyens de la commune. Dans un courrier adressé au wali, les postulants se disent, « surpris par l'injustice que représente cette liste d'attribution », et d'ajouter : « Les résultats établis par la commission d'attribution ne reflètent aucunement la réalité de vie des citoyens de cette localité ». Ce collectif d'habitants qualifie cette opération d'attribution de « fallacieuse et incorrecte ». Toutefois, nous apprendrons de nos interlocuteurs qu'ils ont été reçus par le wali délégué, « mais ce dernier n'a pas daigné accorder de l'importance à notre requête », lit-on dans la lettre adressée au wali d'Alger. La doléance de ces citoyens s'articule principalement sur la nécessité de revoir la liste des bénéficiaires qui, selon eux, est loin d'avoir une quelconque relation avec les critères de sélection des prétendant à l'attribution.